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Riolo : « Ibra fait gagner et fait perdre »

Après la défaite du PSG face à Nice, Daniel Riolo n’a pas hésité à critiquer le coaching et la tactique de Carlo Ancelotti, avant de remettre en cause l’apport de Zlatan Ibrahimovic dans le collectif.

« Dans quelques années, 2050, le Centre Pompidou organisera certainement une rétro ayant pour thème le surréalisme. Aux côtés de Dali, il pourrait y avoir le PSG 2012/13. Le tableau représentera le but du Niçois Bauthéac. Une peinture ou l’on verra Alex revenir défendre à la vitesse de Tata Renée rentrant du marché avec le caddie. Pas loin, Thiago Silva, oui oui le défenseur brésilien qui avait brillé avec son pays lors de la CM 2014, fait un dégagement CFA le cul par terre. Van der Wiel, un néerlandais, qu’on a oublié depuis, prend un petit pont de minime. Le guide de l’expo racontera qu’en 2015, on appris qu’en fait c’était le frère de l’international qui était venu faire le guignol à Paris. Ce tableau, pour beaucoup d’observateurs a longtemps été le symbole du « n’importe quoi » dans le foot. Les interprétations les plus optimistes l’ont analysé comme la preuve que le foot est bien un sport extraordinaire, laissant toujours assez de place à l’incertitude. Une nouvelle version aussi du fameux Veau d’Or. L’artiste, Carlo Ancelotti, traversait alors la période la plus trouble de sa carrière. « Tout homme obsédé est possédé par le démon » disait Shelby Jr, Ancelotti était en 2012 dévoré. Obstiné à jouer avec un milieu à trois, médiocre, inexistant. Un milieu de terrain, vrai et énorme problème de cette formation !! Obstiné à protéger des joueurs (Menez) qui méritait le banc et à en écarter d’autres de façon incompréhensible (Nene). Perdu, son coaching était confus (Jallet/Van der Wiel). Changer un latéral pour faire la différence, Ancelotti y croyait. En 2006, en ¼ de LDC, il l’avait fait à bon escient avec son Milan face à l’OL. Et après ? Après ? Rien. Un jeu toujours aussi insignifiant qui ne résiste pas à la pression d’un adversaire sur motivé. A ce train-là, ce ne sera bientôt plus un exploit de faire un résultat contre le PSG. Et puis, il y a Ibra. Vous me permettrez de ne pas répéter ce que j’ai toujours dit sur ce joueur. Je vous renvoie aux doutes que j’exprimais sur ce blog dès cet été. Ce joueur est un leurre. Il fait gagner et fait perdre. Il empêche tout jeu collectif de se mettre en place. Allez donc chercher une équipe dans laquelle il a évolué et qui jouait bien… Tombé du podium, le PSG regarde devant lui. Pas largué mais inquiet et en crise. A cinq point du leader », a analysé le journaliste de RMC sur son blog.

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