Club
Ramos se confie : son parcours, ses souvenirs, le PSG, son projet et ses objectifs
Sergio Ramos, défenseur central de 35 ans du Paris Saint-Germain arrivé durant l’été 2021 suite à la fin de son contrat au Real Madrid, s’est confié au micro de PSG TV à propos de son parcours. L’occasion pour l’international espagnol d’évoquer sa ville natale, ses débuts en Espagne, son histoire avec le Real Madrid, la sélection nationale et les titres remportés, ainsi son arrivée au PSG et ses objectifs.
Ramos « je suis toujours très fier de pouvoir représenter mon pays dans les matchs. »
Mes premiers souvenirs de Camas, en Andalousie ?
Mes premiers souvenirs sont d’être sur un terrain de football de la ville où je suis né, qui est Camas, dans la province de Séville. Je me sens très identifié à l’Espagne, je suis toujours très fier de pouvoir représenter mon pays dans les matchs. J’ai aussi les chevaux comme passion, j’ai un ranch avec des chevaux espagnols.
Ce que faisaient mes parents quand j’étais petit ?
Mon père travaillé et ma mère s’occupait de moi, mon frère et ma sœur. Elle était à la maison avec nous, pour s’assurer que l’on avait une bonne éducation. Mon père travaillait toujours et parfois il était à la maison. Sur ces images, je vois mes origines, mes racines, et il ne faut jamais l’oublier.
Mes souvenirs du Camas FC ?
Ils sont merveilleux. Aujourd’hui, jouer au football est un travail, avec beaucoup de sacrifices et de travail. Quand on est petit, on ne fait que profiter de chaque moment. Que ce soit à Camas, ou à mon arrivée au FC Séville. Toute ma famille est pour ce club et je me souviendrai toujours de mes années là-bas. J’avais réalisé un rêve : jouer dans la meilleure équipe de la ville.
Ramos « C’est une étape merveilleuse dont j’aurais toujours des souvenirs très spéciaux. »
Si je me souviens du premier stade dans lequel j’ai joué ?
Oui, en équipe première avec Séville, j’ai fait mes débuts sur le terrain du Deportivo La Corogne, à 17 ans. C’est un moment qui sera toujours dans mon cœur et je suis reconnaissant envers le coach Joaquin Caparros. Quand tu travailles dur, tes rêves s’accomplissent.
Mon parcours au FC Séville ?
Je suis arrivé quand j’avais 9 ans en provenance de Camas et je suis resté jusqu’à mes 18-19 ans, quand j’ai signé au Real Madrid. Je me rappelle des premières années avec Jesus Navas et Antonio Puerta. Nous avions une relation unique, on s’aidait beaucoup sûr et en dehors du terrain. C’est une étape merveilleuse dont j’aurais toujours des souvenirs très spéciaux.
J’ai joué attaquant ?
Oui, c’est une position que j’aimais beaucoup. A Camas, j’étais toujours attaquant, quelques fois milieu. Après, au fil des années, il fallait des joueurs derrière (rires). Mais j’ai toujours aimé être devant, proche du but. Mais premières années à Séville, j’étais arrière droit et je montais beaucoup car j’aime avoir la possibilité de marquer des buts. C’était très sympa de jouer à ce poste.
« Ramos « Pour en choisir un, le but à Lisbonne. »
Je suis un bon défenseur grâce à mon expérience comme attaquant ?
Oui, cela joue. Cela a une influence. C’était une habitude, alors j’ai développé certains instincts et j’ai montré qu’il me reste des qualités.
Mes meilleurs souvenirs au Real Madrid ?
J’en ai beaucoup. Il y a cette soirée incroyable à Lisbonne, la première Ligue des Champions remportée contre l’Atlético de Madrid avec mon but de la tête à la dernière minute quand il n’y avait presque plus d’espoir. Après, les Ligue des Champions gagnées de suite. C’est un souvenir unique. Mon premier match, mon premier but…Ce sont des moments avec beaucoup d’émotion. Mais pour en choisir un, le but à Lisbonne.
Mon sentiment en pensant à l’Euro 2008 et à la Coupe du Monde 2010 et l’Euro 2012 ?
Je me sens très fier. Je pense que c’est très dur à refaire, avec 3 trophées majeurs de suite. Le football est très difficile. Ce sont des images qui reflètent un très grand travail, d’une génération spéciale. Le football est de plus en plus compétitif. Ce sont de grands souvenirs. Quand tu gagnes la Coupe du Monde, tu te dis que tu es arrivé au top. Il n’y a rien au-dessus. J’ai une place spéciale pour la médaille à la maison. C’est un immense honneur de représenter mon pays, d’être capitaine de la sélection.
Ramos « Aujourd’hui tous les joueurs veulent jouer au PSG. »
Mes premiers jours à Paris ?
C’était très excitant d’arrive à Paris, avec beaucoup d’émotion. C’était aussi un peu difficile après de nombreuses au Real Madrid. Mais je suis venu avec beaucoup d’ambition, des rêves à réaliser. C’est un projet unique. J’ai profité des premiers jours avec ma famille. Nous avions besoin de temps pour nous adapter, pour trouver l’école et la maison. J’aime les défis et je vais tout donner avec le PSG pour gagner la Ligue des Champions.
Ce que représente le PSG pour moi ?
C’est aujourd’hui l’équipe à battre, avec un projet sportif unique et beaucoup de grands joueurs qui sont venus. Maintenant il faut faire ses preuves, on ne gagne pas avec son écusson ou son nom, il faut le mériter. On a de bons joueurs et une bonne équipe, maintenant il faut performer sur le terrain. On a une bonne dynamique de travail, et on va essayer de gagner tous les titres. Pour moi le Paris Saint-Germain est une grande équipe. Il n’a pas beaucoup d’année d’histoire, mais son projet sportif est unique. Aujourd’hui tous les joueurs veulent jouer au PSG.
Ramos « L’adaptation a été vraiment facile. »
Comment je me sens quand je porte ce maillot ?
Très bien. Je suis heureux d’avoir signé pour deux saisons au Paris Saint-Germain. J’ai hâte d’entrer sur le terrain, de jouer à un bon niveau et de retrouver mes coéquipiers et les supporters au Parc des Princes.
Mes ambitions avec le club ?
Gagner ! Au final, l’objectif quand on rejoint un club, c’est de travailler, faire les sacrifices et tout donner prendre pour être le meilleur possible. J’ai eu la chance de souvent gagner au cours de ma carrière, mais je conserve la même ambition, le même désir de continuer à gagner et d’ajouter des titres à mon palmarès.
Comment est mon intégration dans le groupe ?
Bien ! Avant de signer mon contrat, j’en avais discuté avec certains joueurs, avec Leo entres autres. Messi et moi, on a gardé contact. Avec Keylor Navas aussi, qui est comme un frère pour moi. On en avait parlé ensemble, de même avec Neymar et d’autres encore. L’accueil dans les vestiaires a été extraordinaire. Je m’entends bien avec tous les joueurs. Comme ça, l’adaptation a été vraiment facile.