PSG/Bruges – Tuchel en conf : mentalité, style particulier de l’adversaire, Di Maria et ambition en Ligue des Champions

Mardi, dans le cadre de la 4e journée de la phase de groupes de la Ligue des Champions, le Paris Saint-Germain affrontera le Club Bruges au Parc des Princes (coup d’envoi à 21h, diffusion sur RMC Sport). A la veille de cette rencontre, le coach parisien Thomas Tuchel a répondu à plusieurs questions en conférence de presse. L’occasion d’évoquer la possibilité de se qualifier, de répondre à une rumeur, d’évoquer la mentalité de l’équipe, les performances d’Angel Di Maria (ailier de 31 ans), son association avec Kylian Mbappé (attaquant de 20 ans), l’adversaire et la possibilité de remporter la Ligue des Champions. Retrouvez ici la conférence de presse du milieu Idrissa Gueye (30 ans).

Un match pour assurer la qualification ?

Je ne pense pas à ces choses, ce sont des conséquences. On doit s’adapter à l’adversaire, la première mi-temps à l’aller a été difficile. Ils ont joué très haut, agressif et courageux. Il y a eu beaucoup de minutes compliquées pour nous. Nous nous sommes préparés pour demain, nous avons travaillé tactiquement pour être préparés. Si nous sommes capables de faire cela bien, nous pourrons être compétitifs. Alors nous pourrons gagner et alors on pourra être qualifiés.

Le Bayern Munich ? 

Cela ne m’intéresse pas, car je suis au PSG et j’ai un contrat pour la saison prochaine, donc je ne peux pas penser à un autre club.

Tuchel « C’était nécessaire de parler. Mais nous sommes ensemble. »

Mes mots en retrouvant les joueurs lundi après la défaite contre Dijon ? Un échange avec Leonardo ?

Il n’était pas possible de trouver quelqu’un qui n’était pas déçu. Si on perd, c’est comme ça. Perd contre le dernier, c’est toujours très difficile à accepter et à digérer. C’était nécessaire de prendre deux jours à ce moment. On a parlé avec les joueurs tactiquement et sur la mentalité. Car on joue deux mi-temps très différentes. On sait qu’on a donné l’occasion pour que les choses se passent comme ça. Mais on n’est pas la dernière équipe à perdre en tant que favori. Cela peut arriver…la façon dont on a joué en seconde mi-temps, c’était trop tard. On a commencé comme si rien ne pouvait se passer. On détester perdre. Nous pouvons aussi perdre contre Dijon, on doit s’améliorer. C’était nécessaire de parler. Mais nous sommes ensemble.

Di Maria est un joueur sensible et affectif ?

Oui, il y a beaucoup de joueurs qui sont comme ça. Il y a des joueurs qui n’ont pas besoin d’un coach très proche et qui jouent avec beaucoup de confiance tout seul. Mais lui doit avoir une relation proche, honnête, pour vraiment sentir la confiance. Après; il est capable de faire des choses décisives pour nous. C’est surtout au crédit de Di Maria. Il a été tout de suite très professionnel et fiable quand je suis arrivé. Après, c’est facile de pousser et donner de la responsabilité à un joueur comme ça. Et après c’est encore plus facile pour lui, puis pour moi, et encore et encore (rires). Mais il peut aussi y avoir des critiques.

Tuchel « Ce sont des joueurs extraordinaires. »

Ses responsabilités sur le terrain et sa relation avec Mbappé ?

Ce sont des joueurs extraordinaires, alors ils peuvent toujours jouer ensemble. Ils s’entraînent souvent ensemble et jouent beaucoup. Leur défi, c’est aussi de créer ensemble. Je demande ça. Di Maria aime jouer, donner des ballons. Ce sont des attaquants. S’ils sont sont souvent décisifs, c’est très bien pour l’équipe. C’est aussi nécessaire qu’ils s’adaptent à notre style, à celui de l’équipe. Ils le font très bien ensemble.

Le match de Bruges que j’attends ? 

A Madrid, ils ont joué pendant un moment très haut et ils ont pu marquer. Contre nous à Bruges, c’était encore plus courageux et agressif. Pour demain, je ne sais pas. On a pu marquer 5 buts à l’aller. C’est une équipe très courageuse et leur style avec le pressing très haut, je m’y attends demain aussi. Ils n’ont rien à perdre. Au moins pendant un morceau du match.  J’espère qu’ils ne pourront pas le faire pendant 90 minutes au Parc des Princes, cela dépendra de nous, de notre qualité. On doit être très attentif et préparé à toutes les situations.

Tuchel « Personne ne gagne la Ligue des Champions en novembre. »

Notre saison pour la Ligue des Champions ?

C’est le cas chaque saison (rires). Les autres grands clubs sont moins bien ? Nous ne sommes qu’en novembre. Personne ne gagne la Ligue des Champions en novembre. On doit rester sur le terrain, avec les pieds sur le terrain. Ils jouent de façon folle, parfois avec un marquage individuel pour tout le monde, c’est extraordinaire, alors il faut des décisions très vite.

Il y a beaucoup d’attente compte tenu de mon salaire, alors j’arrive à dormir ?

(Rires) Je sais que je gagne beaucoup d’argent et c’est un privilège. Je travaille dans le football et c’est une grande passion. Ne le dîtes pas, mais je pourrais travailler gratuitement (rires). Cependant, il faut aussi savoir se protéger. Plusieurs coachs sont attendus en Ligue des Champions, donc il y a des déceptions. Paris ne l’a pas encore gagné, donc on ne peut pas se casser la tête dessus. Je perds le sommeil quand je n’ai pas une solution pour un match. Il faut se concentrer sur ce que l’on peut maîtriser. Mais des fois cela dépend de la chance, d’une décision. Comme City contre Tottenham l’an dernier avec un hors-jeu à 10 centimètres. Le coach est bon ou pas par rapport à ça ?

Tuchel « Bruges joue un style très particulier et c’est difficile de s’adapter. »

Le risque de penser à un match trop facile à l’aller ?

J’espère que non, on a pris une leçon à Dijon. J’ai confiance en mon équipe, car elle a montré qu’elle sait jouer à un niveau très sérieux et très haut. Cette compétition n’est jamais facile. Mais vous avez raison, si on regarde que le résultat de l’aller, c’était extraordinaire. Mais on a eu des difficultés. Bruges joue un style très particulier et c’est difficile de s’adapter, de sortir de la pression. On doit jouer de façon très intelligente et avec la bonne mentalité. Je suis convaincu que nous en sommes capables.