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Pastore : « On est devenus prévisibles »

Après avoir annoncé qu’il n’était pas très bien au PSG actuellement, en raison d’un rôle qui ne lui convient pas forcément sur le terrain, Javier Pastore est revenu en détails pour le magazine So Foot sur les problèmes rencontrés par les Parisiens dans le jeu.

Le meneur de jeu argentin estime que l’animation offensive de l’équipe est trop stéréotypée et qu’il faudra un peu de temps avant que des automatismes se créent entre les joueurs. En début de saison, la folie et l’insouciance du quatuor offensif avaient permis à l’équipe de surprendre ses adversaires mais les dernières consignes d’Antoine Kombouaré, qui a demandé à ses joueurs de jouer plus simplement, ont poussé Javier Pastore et ses coéquipiers à devenir trop prévisibles.

« Si je fais le pressing tout seul ou si je suis le seul à faire un appel, ça ne sert à rien. Pour l’instant, on est encore en rodage. Ça se voit dans nos mouvements. Par exemple, si on a un deux contre un à négocier et que je fais un appel à droite, j’attends de mon coéquipier qu’il fasse le même… mais à gauche. Mes débuts avec le PSG ont été très bons, mais notre manière de jouer a énormément changé depuis quelques matchs. Au début, on était beaucoup plus mobiles en phase offensive et on arrivait à se procurer facilement des occasions. Aujourd’hui, c’est plus difficile… Menez et Nenê jouent très linéaire, ils repiquent moins vers l’axe et moi je n’arrive pas à trouver d’espaces au milieu de terrain. Quelque part on est devenu prévisibles… Mais je suis sûr qu’on va retrouver notre niveau du début de saison », a analysé El Flaco, avant d’évoquer son cas personnel et d’avouer qu’il aimerait jouer dans une position plus reculée, afin d’avoir une vue d’ensemble de l’attaque parisienne, plutôt que d’évoluer tout près de Kévin Gameiro.

« En ce moment je joue très près de la surface de réparation… C’est une position qui m’a fait progresser face au but, mais ce n’est pas celle que je préfère. Je crois que je devrais reculer un peu pour être plus influent. J’aime avoir tout le terrain dans mon champ de vision. Pour l’instant, c’est comme si je devais jouer dans deux positions différentes. Celle de meneur et celle de neuf et demi », a-t-il expliqué, peut-être dans l’espoir de forcer Kombouaré à lui donner plus de liberté et donc d’évoluer comme un véritable électron libre au sein du milieu de terrain parisien.

Vous pourrez retrouvez l’intégralité de l’interview de Javier Pastore dans la prochaine édition du magazine So Foot, disponible jeudi prochain dans tous les kiosques.

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