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Paris s’est acheté un mental d’acier !

En ce moment, le PSG est le champion du money time. Le club de la capitale a inscrit sept de ses cinquante buts dans le temps additionnel cette saison.

Contrairement aux saisons dernières, les Rouges et Bleus possèdent désormais un mental d’acier. Grâce à ces réalisations marquées in-extremis, les hommes de Carlo Ancelotti ont pris cinq points. Face à Montpellier (2-2), Guillaume Hoarau avait trouvé le chemin des filets à la 89e minute de jeu. Contre Lyon (4-4), l’attaquant réunionnais récidivait dans les ultimes secondes du temps additionnel. Dimanche, c’est Kevin Gameiro qui donnait la victoire à Paris (90e + 1, 1-2). La chance du futur champion ? C’est possible. Sauf qu’il ne s’agit pas uniquement de réussite. Les Parisiens font preuve d’une force de caractère à toute épreuve, symbolisée par une immense solidarité. L’expérience et la rigueur de Carlo Ancelotti ont permis d’insuffler ces qualités fondamentales pour un club qui a la prétention de devenir un cador européen.

24 points récupérés

« Nous n’avons rien lâché jusqu’à la dernière minute. A la mi-temps, le coach nous a donné confiance en nous affirmant qu’il croyait fermement à la victoire malgré l’infériorité numérique. C’est ce que l’on a fait, et ce genre de victoire nous tire vers l’avant. Je suis très fier car l’équipe a fait preuve d’une grande force mentale pour s’imposer », confiait le capitaine Mamadou Sakho à l’issue de la victoire à Dijon, lors d’une rencontre où le PSG a joué plus d’une mi-temps en infériorité numérique. Pendant de longues années, l’équipe francilienne ne disposait pas de cette capacité à renverser des situations compromises. Trop souvent, le mental défaillant était à l’origine de la perte de points précieux. Les temps ont bien changé : depuis le début de la saison, les Franciliens sont parvenus à arracher des points (24, Ndlr) lors de dix matches au cours desquels ils étaient pourtant menés au score.

« Ça soude le collectif »

Lors de la saison 2009-2010, l’ennemi marseillais devenait champion de France, exercice où les Phocéens avaient pris l’habitude de s’imposer régulièrement dans le temps additionnel. La roue a tourné et c’est désormais Paris qui jouit de « cette chance de cocu ». Non seulement ces buts inscrits dans le money time permettent de gagner de précieux points mais galvanisent également le moral des troupes. « J’ai connu cette situation avec Lyon lors du premier titre (NDLR : en 2002). Moralement ça soude le collectif et, psychologiquement, ça met un coup aux adversaires directs. Surtout quand les rencontres n’ont pas lieu à la même heure », se remémore Éric Carrière dans les colonnes du Parisien. Attention toutefois : Montpellier est également capable de marquer dans les ultimes secondes d’une rencontre. Les Héraultais y sont parvenus à cinq reprises cette saison, engrangeant ainsi trois points.

Un banc exemplaire

Le mental de guerrier que s’est forgé le PSG ne se caractérise pas uniquement par les réalisations de dernière minute ou la capacité à inverser une situation mal engagée. Tous les joueurs, qu’ils soient titulaires ou remplaçants, désirent apporter leur pierre à l’édifice afin de contribuer au titre de champion de France. Par exemple, un élément comme Sylvain Armand aurait très bien pu faire ses valises lors du mercato d’hiver (il était sollicité par Lyon, Ndlr) pour retrouver du temps de jeu. L’ancien Nantais a préféré rester dans la capitale dans l’optique de décrocher le « Graal », sachant pertinemment qu’il ferait très souvent banquette. Guillaume Hoarau s’est battu comme un beau diable pour retrouver une place de titulaire : comme un symbole, c’est Kevin Gameiro qui a offert le but de la victoire dimanche. Enfin, qui aurait pu penser qu’un joueur comme Siaka Tiéné, souvent raillé pour ses médiocres prestations, ouvre le score face aux Dijonnais ? Tous ces signes accumulés nous laissent présager que le PSG sera sacré champion cette saison.

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