Nadia Nadim envoie un message fort « Nous devons tirer les leçons de cette terrible situation. »

Nadia Nadim, attaquante de 32 ans qui a récemment prolongé son contrat au Paris Saint-Germain et qui a 93 sélections avec le Danemark au compteur, a évoqué la crise due à l’épidémie du coronavirus auprès du journal The Guardian. L’occasion la joueuse d’origine afghane de faire passer un beau message avec un certain espoir.

« Avant cette pandémie, lorsque les gens en Occident voyaient des informations sur d’autres pays en guerre ou en proie à la misère, ça leur semblait étranger. Personne ne s’en souciait vraiment. Mais maintenant, tout le monde se sent touché. J’espère que cela apportera la compassion et l’empathie qui se perdaient dans notre monde. Car qu’est-ce que cela signifie d’être humain ? Cela signifie que vous vous souciez des autres.

Nadim « vous pouvez aussi être reconnaissant de vivre dans une société où vous pouvez rester à la maison. »

J’espère que les gens vont voir ce virus de ce point de vue et peut-être plus tard utiliser leur voix en votant d’une certaine manière ou en dénonçant l’injustice. Nous devons tirer les leçons de cette terrible situation. En ce moment, vous pouvez vous plaindre d’être à la maison et penser : ‘Oh, ma vie craint.’ Mais vous pouvez aussi être reconnaissant de vivre dans une société où vous pouvez rester à la maison, avoir de la nourriture et un toit pour vivre.« , propos relayés par Goal.

Des paroles pleines de solidarité et d’humanité qui font du bien dans cette période, surtout en comparaison avec les « guéguerres » des dirigeants du football français pour un classement ou des millions. C’est bien de se souvenir d’où est le plus important. Maintenant, on ne peut qu’espérer que le vœu de Nadim pourra se réaliser, avec chacun qui peut apprendre à faire un peu plus attention aux autres. Même si on peut craindre que les leçons de cette crise soient vite oubliées, malheureusement. C’est tout de même une belle pensée. C’est bien de voir des prises de parole dans ce sens. Du moins, c’est sans doute plus bénéfique que beaucoup de choses aperçues ces dernières semaines.