Le Mundo Deportivo avertit: « Ce PSG n’a rien à voir »

Le Mundo Deportivo, journal espagnol, a tenté d’analyser l’adversaire du FC Barcelone mardi prochain. A savoir le Paris Saint-Germain donc. La confiance du mois de décembre après le tirage est vite retombée. Le journal pro-Barca prévient ses joueurs, cela ne sera pas une partie de plaisir. Loin de là. 

 » La grande préoccupation du Barça au moment du tirage, c’était d’éviter le Bayern. Du coup, tirer Paris a été bien reçu au Camp Nou. En décembre, le PSG perdait face aux modestes Guingamp (2-1) et Montpellier (3-0), faisait match nul contre Nice (2-2). Mais un mois et demi plus tard, ce PSG n’a rien à voir. »

« Non seulement parce qu’il a recruté un des meilleurs ailiers du monde, Julian Draxler, mais aussi parce qu’il est dans une dynamique de victoire. 10 matches en 2017, 9 victoires et un nul, contre Monaco et encore… l’égalisation a eu lieu dans les arrêts de jeu. Hier, Unai Emery a préservé Thiago Silva, Matuidi et Draxler et a cartonné 0-3 le 7e, Bordeaux. »

« Grâce à deux volées de Cavani et une talentueuse finition de Di María en 50 minutes. Tout ce qui a manqué à l’Atlético, le PSG l’a. Le Barça devra offrir un autre visage que lors de la demi-finale de Copa del Rey s’il veut aller en quart de finale de la Champions League. »

On se souvient qu’au moment du tirage au sort, la confiance des catalans avait surpris. Comme le rappelle le journal espagnol à ce moment-là les hommes d’Unai Emery traversaient une période cauchemardesque.

Le retour en forme du génie italien de 24 ans Marco Verratti, ainsi que le transfert de Julian Draxler, milieu offensif, ont complément changé la donne. Avec une efficacité retrouvée dans les deux surfaces, les joueurs de la capitale paraissent de plus en pleine possession de leurs moyens. Enfin, le Barça semble moins fringant qu’à l’accoutumé, bousculé par l’Atletico de Madrid. Le tout n’est donc pas en faveur de la confiance des Catalans.

Le Mundo Deportivo et la presse espagnole méfiants

La presse espagnol semble sur ses gardes. Qu’en sera-t-il des joueurs qui ne semblent jamais sous pression, même avant des matchs  à gros enjeux? Le surplus de confiance leur fera peut être défaut face à une équipe du Paris Saint-Germain remontée à bloc dans un stade sûrement en ébullition.

Car contrairement aux autres années, le Parc devra composer avec la furie des Ultras. Un atout de plus qui pourrait jouer en la faveur des joueurs rouge et bleu.