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PSG/Angers - Mukiele «à nous de continuer sur cette lancée»
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Mukiele se confie : intégration, supporters, Classico, progression et Galtier

Nordi Mukiele, défenseur (droit ou central) de 24 ans arrivé au Paris Saint-Germain cet été en provenance du RB Leipzig, a répondu aux questions de PSG TV dans une interview diffusée ce dimanche. L’occasion pour le joueur originaire de la région d’évoquer sa fierté, son parcours, son intégration, les supporters, la victoire contre l’Olympique de Marseille et le coach Christophe Galtier.

Mukiele « C’est beau de porter ce maillot quand tu viens de Paris. »

Qu’as-tu ressenti pour ton premier match au Parc avec le maillot du PSG ?

C’était différent. Il y avait beaucoup de fierté déjà. C’est beau de porter ce maillot quand tu viens de Paris et franchement j’étais très content de le porter.

Comment as-tu mis le pied sur le ballon ?

Oui, j’ai grandi à Montreuil déjà depuis tout petit. Mon père faisait aussi du foot, et mes frères jouaient avec moi. On tapait le ballon, ça faisait beaucoup de bazar à la maison, ça cassait quelques vases (rires). Mais je prenais beaucoup de plaisir avec eux à jouer au foot. Aujourd’hui, j’essaie de montrer le meilleur de moi-même et j’espère qu’ils qui suivront mon chemin. Et en mieux, j’espère.

Mukiele « je pense que si tout que j’ai fait avant m’a amené ici, c’est que je ne me suis pas trompé sur mon chemin. »

Quel regard tes proches portent sur ton évolution ?

J’espère que mes parents sont fiers de moi. Ma mère est très heureuse que je sois à Paris, elle a le fiston près de la maison, elle me voyait beaucoup moins quand j’étais en Allemagne. ils sont contents. Et surtout, le plus important pour eux, c’est que je sois heureux. Et je le suis vraiment ici.

Ces étapes t’ont fait grandir ?

Oui, quitter la France n’était pas facile. J’ai pu beaucoup grandir en Allemagne. Je suis content des étapes que j’ai pu mener, que ce soit de Laval jusqu’à Paris. J’ai réussi à prendre mon temps pour essayer de ne pas me tromper. Aujourd’hui, je pense que si tout que j’ai fait avant m’a amené ici, c’est que je ne me suis pas trompé sur mon chemin.

Mukiele « sur le terrain, une fois que le match commence, je pense que la pression elle part et on prend du plaisir. »

Comment est-ce qu’on apprend à gérer la pression quand on est footballeur ?

Le football, c’est mon métier. Mais avant tout, c’est ma passion de jouer au foot. J’adore jouer au foot. J’adore aussi l’adrénaline du foot. Alors oui, forcément que lorsque tu joues à Paris, que tu portes ce maillot, il y a un peu plus de pression, parce qu’il y a des attentes qui sont élevées et des supporters qui attendent beaucoup de nous. Il y a cette pression. Mais sur le terrain, une fois que le match commence, je pense que la pression elle part et on prend du plaisir.

En parlant des supporters, ressens-tu leur soutien depuis le terrain ?

Oui, avant, pendant et après les matchs. Ça nous aide beaucoup. Pour le match face à la Juventus, ils avaient fait un tifo vraiment magnifique. Le public nous aide. On a besoin d’eux pour être encore meilleurs. Ils font un bon travail et c’est à nous de la rendre sur le terrain.

Mukiele « C’était bien pour moi et pour les supporters parisiens. »

Comment as-tu vécu ton premier Classico ?

Je ne vais pas vous mentir, lorsque je suis rentré sur le terrain, je me suis dit que c’est mon premier Classico, donc il fallait que je donne tout. Je voulais gagner pour ce premier Classico, qui est important pour le club, pour la ville et aussi pour moi. J’étais content. J’étais excité de jouer ce match. C’était bien pour moi et pour les supporters parisiens.

Le niveau de la Ligue 1 ? 

Quand tu joues contre Paris, tu es motivé. C’est une très bonne chose pour nous de jouer contre de bonnes équipes qui ont faim de nous battre, parce que c’est comme si on jouait un match de Ligue des Champions même si c’est différent. Je suis un joueur qui aime bien aller au combat et ça me reflète bien. Je suis content de revenir en Ligue 1.

Mukiele « tant que je suis sur le terrain, peu importe où je suis je prendrai du plaisir. »

Aujourd’hui, dans cette équipe, ta polyvalence est un vrai atout…

Franchement, ça me fait progresser au quotidien puisque j’essaye de progresser partout, que ce soit défensivement ou offensivement. Franche, je pense que j’ai beaucoup à apprendre encore. Pour être le meilleur, il faut savoir essayer de tout faire. C’est toujours bien de le savoir jouer à plusieurs postes pour pouvoir aider l’équipe et le coach, j’ai la chance de pouvoir le faire.. Donc franchement, tant que je suis sur le terrain, peu importe où je suis je prendrai du plaisir et je suis là pour aider l’équipe. C’est le plus important.

Tu prends des conseils de tes coéquipiers pour t’aider dans cette progression ?

Oui. J’analyse beaucoup, je regarde les déplacements des uns et dépassement des autres, J’observe ce qu’ils font dans la dernière passe ou défensivement s’il faut se jeter ou non, etc. J’essaie d’apprendre de tout le monde, je me nourris de ce qu’ils font pour prendre ce qu’ils font de bien et le mettre en moi. C’est quelque chose que je ne faisais pas avant et que maintenant je fais plus souvent.

Galtier « C’est le travail avant tout. »

Le secret de Galtier pour que l’on soit invincible ?

Il n’y a pas de secret. C’est le travail avant tout et je pense que c’est aussi les joueurs que l’on a dans notre équipe. Et on travaille bien ensemble, que ce soit à l’entraînement ou en match. Il y a des matchs compliqués, c’est normal. Mais si au final on gagne, c’est le plus important.

Comment tu te prépares pour un match ?

Mon avant-match c’est d’utiliser le pistolet masseur et j’écoute de la musique, comme toujours. J’attends tranquillement le match. Et quand on sort pour l’échauffement, j’ai déjà l’adrénaline.

Comment ça se passe avec Galtier ?

Cela se passe très bien, c’est un bon coach. Cela ne fait pas longtemps, mais j’ai de très bonnes relations avec lui que ce soit à l’entraînement ou en match. Il nous motive énormément. On fait un très bon début de saison et j’espère que ça continuera comme ça.

Galtier « quand on est bien accueilli par l’équipe, ça se ressent aussi sur le terrain. »

Comment s’est passée ton intégration dans le groupe parisien à ton arrivée cet été ?

Je me suis bien senti. Pour l’instant, ça commence bien. Les joueurs m’ont bien accueilli dès le premier jour et encore aujourd’hui. Et c’est très important aussi parce que je pense que quand on est bien accueilli par l’équipe, ça se ressent aussi sur le terrain.

Jouer avec des grands joueurs aide à créer les automatismes ou il faut du temps ?

Le fait de jouer avec de tels joueurs, ça aide aussi à se mettre très rapidement à leur niveau. Cela prend aussi du temps, mais je ne me fais pas de souci. J’essaye de donner chaque jour le meilleur de moi-même. Je sais que ça va le faire un jour ou l’autre. J’espère progresser encore et encore pour être meilleur à tous les postes.

Ce qu’on peut te souhaiter ?

D’être toujours invaincu et de marquer mon premier but, et j’espère au Parc. Et remporter le plus de trophées possible.

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