Monaco/PSG – Kimpembe « Il faut tout retrouver, il faut se réveiller. »

Presnel Kimpembe, défenseur central de 27 ans du Paris Saint-Germain, s’est arrêté en zone mixte après la défaite 3-1 face à l’AS Monaco (résumé vidéo Monaco/PSG) ce samedi au Stade Louis II dans le cadre de la 23e journée de Ligue 1 2022-2023. Le Titi et vice-capitaine parisien a été très clair : ce n’est pas encore la clair, mais il est temps d’avoir une réaction sur le terrain alors que les discours ne peuvent évidemment pas suffire. Il se tourne vers la suite, notamment le 8e de finale aller de la Ligue des Champions mardi contre le Bayern Munich, avec détermination et un message d’union.

Kimpembe « Il faut prendre nos responsabilités et faire ce qu’il faut sur le terrain. »

Une crise importante au PSG ?

Ce n’est pas la crise. La saison est encore longue, ce n’est pas fini. Même si on est conscients, on sait qu’il n’y a pas les résultats espérés. C’est comme ça, c’est le football. À nous de se réveiller, de faire ce qu’il faut pour pouvoir enchaîner les bonnes prestations. (…) Comme on le sait, porter le maillot du PSG c’est dur, c’est lourd. Il faut prendre nos responsabilités et faire ce qu’il faut sur le terrain.

Kimpembe « Il faut arrêter de parler, il faut agir. »

Il n’y a pas de raisons d’être inquiet avant le match contre le Bayern, mardi ?

Non, il n’y a pas de raison d’être inquiet. On a quand même fait six mois importants, il ne faut pas mettre ça à la poubelle non plus. Même si c’est vrai que c’est une période difficile. On en est tous conscients. Il faut arrêter de parler, il faut agir. (…) Vous savez comme nous qu’il y a de la qualité dans cette équipe, beaucoup de talent. Maintenant les efforts, c’est à nous de les faire.

Aller voir vos supporters, comme vous l’avez fait à la fin du match, était-il nécessaire ?

Bien sûr que c’était nécessaire. Pour eux aussi c’est difficile. On sait qu’ils nous soutiennent, qu’ils font les déplacements et les payent aussi. C’est donc la moindre des choses d’aller les voir.

Comment expliquez-vous cette période difficile ?

Il n’y a pas d’explications, le plus important c’est de rester unis, soudés, malgré tout ce qui se dit, malgré tout ce qu’il se passe.

Kimpembe « Il y a tout à faire. »

Vous n’arrivez pas à retrouver le collectif ?

Il faut tout retrouver en réalité, il faut se réveiller. Comme je l’ai dit, ce qui compte, ce ne sont pas les mots, mais les actes. On peut dire tout ce qu’on veut, mais ceux qui doivent travailler, ce sont nous les joueurs. Il y a tout à faire.

Le PSG est-il Mbappé dépendant ?

On est un groupe, on est une équipe. On joue à onze sur le terrain plus les entrants, il n’y a pas que Kylian même si on sait que c’est un joueur majeur pour cette équipe et pour ce club. On sait qu’on doit faire sans lui pour l’instant et on verra comment ça se passe pour la suite. », propos relayés par Le Parisien.

On espérait voir une réaction et on n’a même pas vu un début de quelque chose, que ce soit au début du match ou ensuite quand Monaco menait. Les Parisiens ne réagissent plus, à part sur un joli but, et semblent simplement traverser le match en attendant la fin. Heureusement que Gianluigi Donnarumma (gardien de 23 ans) a été très bon dans les buts pour éviter un résultat vraiment honteux. Cela ne change pas que le contenu n’est pas loin de ce bilan.

Il manque de l’énergie, de la concentration, du mouvement, de l’intensité…et peut-être de la fierté, voire du respect pour le club et ses supporters. Sinon, il y aurait une réaction plus claire sur le terrain. Il est temps de se réveiller. La saison peut encore bien finir, ou devenir désastreuse. On saura à la fin du mois.

Comme l’a souligné Kimpembe, tout n’est pas perdu et l’heure n’est pas au bilan. Il faut s’unir, regarder devant, travailler, tout donner et y croire. On sait que le Parc des Princes sera prêt mardi pour une grande soirée, avec un esprit de révolte. Aux joueurs de retrouver le bon état d’esprit pour qu’il n’y ait pas une cassure qui serait difficile à réparer ensuite. En tout cas, les mots ne serviront plus à rien.