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Meunier Je trouve ça malheureux de perdre sa liberté de parole et d'actes

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Meunier « Je trouve ça malheureux de perdre sa liberté de parole et d’actes »

Thomas Meunier, arrière droit de 26 ans du Paris Saint-Germain, était l’invité du Canal Football Club ce dimanche soir. Le Belge a notamment été invité à commenter le type de joueur qu’il est, sa personnalité et son parcours. Comme toujours, l’international belge le fait sans langue de bois.

« J’essaye d’être un homme droit, tout le temps, d’assumer ce que je dis et ce que je fais, et ça marche plutôt bien, pour l’instant.

Je n’ai pas été formaté dans un centre de formation, moi, je suis allé au bout de mes études, je jouais en division 3 et je sortais le vendredi, le samedi, et le dimanche… C’était une belle époque ! Passer professionnel ne m’a pas trop fait changer, je trouve ça malheureux de perdre sa liberté de parole et d’actes. »

Un contrôlé pénible mais nécessaire.

On a pu le remarquer plusieurs fois déjà, Meunier n’est pas du genre à rester dans le moule. Il dit ce qu’il pense sans beaucoup de retenue. Même s’il y en a un minimum, car il faut toujours éviter l’immense polémique. Une pression qui peut être gênante pour les professionnels, comme l’évoque l’arrière parisien. C’est en effet quelque chose qui peut peser. Les joueurs ont assez peu de libertés. Leurs vacances sont souvent commentées et toutes les déclarations suivies de près. Avec en plus des jugements incessants. C’est pourquoi les joueurs en formation ont même des cours en communication, ce qui peut sembler étrange.

Cependant, quand on voit certaines erreurs commises ces dernières années, il est difficile de ne pas penser que c’est nécessaire. C’est une pression dont les joueurs n’ont peut-être pas envie, mais elle est un peu logique. Le meilleur exemple, malheureusement, étant Serge Aurier. Ses réponses sur Périscope, un réseau social connu, devaient bien sûr être controlées tant elles seraient forcément très écoutées. Alors il faut que les joueurs puissent vivre, mais il y a des limites. Comme pour tous, sauf qu’ils sont en plus très suivisô

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