Meunier « Emery souhaitait déjà m’attirer à Séville…je me rends compte de la chance que j’ai »

Lors d’un entretien accordé à SportMagazine, Thomas Meunier, latéral droit de 26 ans du Paris Saint-Germain, a notamment raconté sa rencontre avec le coach Unai Emery. 

« C’est un très grand professionnel. Il aime les gens qui se donnent à 100% en match et à l’entraînement, et je corresponds plutôt à ce type de profil. Lors de notre première rencontre, il m’avait expliqué qu’il souhaitait déjà m’attirer à Séville mais que financièrement, c’était compliqué.

‘je me rends parfaitement compte de la chance que j’ai d’avoir signé au PSG.’

Quand je rate une passe, celui qui est censé la réceptionner va la contrôler, difficilement, mais il arrivera à en faire bon usage. Ici, c’est comme ça. Il m’arrive de donner un caliche à Motta qui va te faire un contrôle-tibia mais qui gardera la balle. Je me vois comme quelqu’un d’hyper gâté, je me rends parfaitement compte de la chance que j’ai d’avoir signé au PSG. « 

La concurrence présente au sein du PSG aurait pu effrayer Meunier, certains joueurs n’hésitent d’ailleurs pas à choisir un club aux ambitions inférieures pour avoir une place de titulaire. Cependant, le latéral belge a préféré relever ce défi et cela lui réussit parfaitement. Ses performances ont poussé son concurrent Serge Aurier vers la sortie, et même si Daniel Alves a été recruté, il est âgé de 34 ans et ne devrait pas rester des années au PSG. Meunier a clairement les qualités pour être le futur numéro 1 à ce poste de latéral, et ce devrait être le cas dans les saisons qui arrivent.

Il fait partie des excellents recrutements du PSG. A l’été 2016, il était presque inconnu, il est désormais une valeur sûre à son poste. C’est en partie grâce au coach Unai Emery, qui avait visiblement très bien ciblé ce recrutement a su faire progresser son joueur. Même s’il ne faut pas oublier non plus l’apport d’entraînements avec de grands joueurs. Meunier a vite compris qu’il avait une énorme opportunité et a tout fait pour la saisir. On ne peut qu’espérer qu’il continue dans ce sens.