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Ménès : « On a connu Rami plus fair-play »
Que le PSG gagne ou perd, certains trouvent toujours quelque chose à redire sur les prestations ou la politique du club de la capitale. Une situation qui agace Pierre Ménès, désireux de réagir à ces critiques systématiques après le match face au FC Valence, en Ligue des Champions.
« Mardi, Paris était à Valence, cinquième de la Liga, en net regain de forme. Rami et ses amis ne font certes pas partie des favoris de la Ligue des champions, mais le test était, au minimum, copieux. Ce test, les Parisiens l’ont réussi avec une prestation de haut niveau, notamment avec une première période parfaite conclue avec deux buts d’avance au repos. On pourra, par la suite, reprocher au PSG de ne pas avoir marqué un troisième but alors qu’il en avait largement les moyens, d’avoir concédé un but de Rami qui donne un ersatz de suspense (mais pas plus) au match retour, et évidemment l’expulsion d’Ibrahimovic, qui me semble tout de même plus que sévère. Mais que dire des commentaires, typiquement français, dénigrant le niveau valencian et insistant évidemment sur les dollars du Qatar, comme l’a dit Adil Rami, qu’on a connu plus fin et plus fair-play, à l’issue de la rencontre. Concernant l’argent facile de Paris, on notera tout de même que l’équipe s’est présentée en Espagne avec Jallet, Sakho, puis Chantôme, deux joueurs formés au club, Matuidi puis Ménez, deux transferts francophones, mais aussi avec Verratti et Lucas, tous deux 20 ans, et Pastore, 22 ans. Et puis, ça me fait franchement rigoler d’entendre parler de la planche à billets parisienne lorsqu’on sait que dans la même compétition on retrouve le Real Madrid, qui a plus dépensé dans les transferts de Ronaldo, Kaka, Benzema, Özil et Khedira que toute l’enveloppe du Qatar (pour l’instant certes), le Barça et son déficit abyssal, ou Manchester United, qui n’avait proposé que six millions d’euros de moins que Paris pour Lucas. On n’oublie pas, non plus, Chelsea et Manchester City, déjà éliminés. Alors, pour une fois qu’un club français peut rivaliser sur le plan financier, je vais avoir du mal à me draper dans ma dignité d’amoureux du sport pur. Surtout lorsqu’en plus, le PSG envoie du plaisir sur le terrain », a analysé le journaliste sportif pour Direct Matin.