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Ménès : « Cette équipe a soif de victoire »

Pierre Ménès a livré son analyse après la victoire du Paris Saint-Germain samedi soir lors du Trophée des Champions face à Bordeaux. Le consultant du CFC n’a pas été séduit par la prestation parisienne mais a été surpris par la joie des joueurs du Laurent Blanc à la fin du match.

« Première nouvelle : Laurent Blanc a sauvé sa tête (non, j’déconne). Au-delà de cette boutade d’ouverture de saison, j’attendais évidemment de voir Paris quasiment à balles réelles à 6 jours de son entrée en Ligue 1 à Montpellier. Une équipe parisienne qui ressemblait furieusement à celle de l’année dernière, puisque ni Cavani ni Marquinhos ni Digne n’ont joué. Avec le même 4-4-2 que l’an passé, le PSG a donc logiquement affiché les mêmes qualités et les mêmes défauts que celui de l’ère Ancelotti : une domination quasi-totale d’un bout à l’autre de la partie, mais bien trop peu d’occasions de but. Mis à part le toujours suractif et toujours maladroit Lavezzi, Lucas a longtemps été moyen, Pastore inexistant et Ibrahimovic a commencé à être bon quand les deux Argentins sont sortis, c’est-à-dire à 20 minutes de la fin. En face, on a vu une équipe de Bordeaux intéressante, avec un bon Sané, un excellent N’Guemo et un Maurice-Belay qui a fait beaucoup de belles choses, notamment ce débordement et ce centre pour la tête piquée de Saivet sur l’ouverture du score. Un but auquel les Girondins se sont longtemps accrochés, en attendant les Parisiens dans leur camp et en jouant les contres à fond. Evidemment, le tournant du match, c’est cette chevauchée fantastique de Poko et ce face-à-face gagné par Sirigu. Derrière, comme souvent, Paris a su placer l’accélération fatale. Zlatan avait déjà égalisé de la tête quelques minutes plus tôt, mais s’était vu refuser ce but pour un hors-jeu totalement imaginaire. Le Suédois s’est donc mué en passeur décisif, avec cette remise à une touche pour la reprise victorieuse du jeune Ongenda. Et puis dans les arrêts de jeu, un coup-franc très bien tiré par Lucas et une tête de contorsionniste d’Alex ont donné au PSG son premier trophée de la saison. Maintenant, en ce qui me concerne, le Trophée des Champions ne gagnera ses lettres de noblesse que lorsqu’on arrêtera de le jouer aux quatre coins du globe – si tant est qu’un globe ait des coins, d’ailleurs – pour faire plaisir à je ne sais qui. Aller jouer au Gabon à une semaine de la reprise : encore une riche idée de notre belle LFP… », a commenté Ménès sur son blog, avant donc de se dire étonné par la joie démontée par Zlatan Ibrahimovic, Thiago Silva et leurs coéquipiers en fin de match.

« Un truc m’a vraiment frappé à la fin du match : la joie de toutes ces vedettes parisiennes qu’on a tant l’habitude de décrire comme des mercenaires uniquement attirés par le pognon, a-t-il noté. Quand on voit la rage de vaincre d’Ibra ou la joie simple de Lavezzi, Pastore et Thiago Motta – tous les trois sortis en cours de match – sur le banc de touche au moment du but libérateur d’Alex, on voit que cette équipe a soif de victoire et ce match lance plutôt bien sa saison. Même si, encore une fois, j’ai trouvé Bordeaux extrêmement cohérent tout au long du match. »

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