Mbappé s’exprime sur la pression qu’il doit assumer et la confiance qu’il a en lui

Kylian Mbappé, attaquant de 20 ans du Paris Saint-Germain et de l’Equipe de France, s’est longuement confié auprès de Der Spiegel. L’occasion notamment de revenir sur sa façon de vivre avec la pression qui est mise sur ses épaules, toute l’attention à son sujet, ainsi que la confiance qu’il garde presque en permanence.

« La comparaison avec Pelé ?

Sur ce point, aucune pression, car je sais très bien que je ne deviendrai jamais Pelé. Il a gagné trois fois la coupe du monde et est le Roi du football. J’essaye d’écrire ma propre histoire.

Mon talent peut être un fardeau par moments ?

Oui, parce qu’il y a certaines choses que je ne peux plus faire. Mais cela fait partie de mon métier. Personne ne m’y a forcé, devenir un joueur de football et être confronté à toutes ces choses. Il y a vraiment bien pire dans la vie.

Mbappé « je suis une personne normale. »

D’où vient ma confiance ?

Je l’ai toujours eu. Mes parents m’ont appris très tôt qu’il est bien de ne pas se laisser marcher sur les pieds, tant que l’on respecte les autres. La confiance en soi est importante pour rester naturel et spontané. Et c’est ça que les gens apprécient chez moi.

Il m’arrive de douter ?

Bien sûr, je suis parfois inquiet, anxieux. Après tout, je suis une personne normale. », propos de Mbappé relayés par Culture PSG.

Encore une fois, le jeune international français impressionne avec son état d’esprit, son ambition et son calme. Il est évident qu’il vise haut, mais il n’est pas question d’imiter des stars ou légendes de ce sport. Mbappé le dit bien, il veut faire son propre parcours. C’est sans doute le meilleur moyen de marquer l’histoire. Il ne faut pas recopier, mais se concentrer sur son travail et ses objectifs.

Et on peut espérer que Mbappé saura réussir une superbe carrière. Il a le talent et la confiance pour cela, même s’il peut lui arriver d’avoir quelques doutes. L’attaquant ne le cache pas, il reste une « personne normale ». Même si certains l’oublient par moments.