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Luis Fernandez « Ça me blesse, ça me fait mal au cœur…On ne regarde pas les origines »
C’est peu dire que les révélations de Football Leaks ont fait un grand tapage au sein de l’espace médiatique hexagonal avec, entre autre, l’affaire des fichages ethniques présente au sein du centre de formation du PSG, notamment pour la détection de jeunes joueurs. Forcément, cela suscite énormément de réactions. Dernier en date à prendre la parole sur ce sujet, Luis Fernandez, ancien joueur emblématique parisien et entraîneur. Pour Le Journal du Dimanche, celui qui a occupé le poste de directeur sportif du centre de formation du PSG, se dit choqué que de telles affirmations soit émises envers son club.
« Je ne peux pas accepter que ce club que je connais depuis si longtemps soit associé à ça. Ça me blesse, ça me fait mal au cœur. »
« Il n’y a rien qui accrédite ça. »
« Pour moi, le vivier parisien c’est cette diversité magnifique qu’on retrouve dans les équipes de jeunes du PSG. Il n’y a qu’à regarder… À mes yeux, il n’y a rien qui accrédite ça. La cellule nationale, je ne la connais pas. Mais ceux qui travaillent en région parisienne, je les connais. Ce sont des hommes intègres. Pierre Reynaud fait un boulot remarquable. […] Pour moi, on ne regarde pas les origines. Hors de question. C’est interdit. », a déclaré Fernandez.
C’est donc une nouvelle fois un membre, ou ancien membre, du club de la capitale qui vient au secours du Paris Saint-Germain dans une affaire extrêmement délicate. S’il n’occupe plus ce poste de directeur sportif de la formation du PSG, il reste toujours membre de l’organigramme sans vraiment avoir aujourd’hui un rôle bien précis, c’est toutefois intéressant d’avoir la vision de quelqu’un qui était proche du centre de formation.
Après, cela ne le concerne pas directement puisqu’on parle d’une pratique qui ne visait que la détection de jeune hors Île-de-France. Une pratique finalement assez restreinte. Même si elle est bien sûr condamnable, il ne faut pas le faire n’importe comment et viser tout le club. Le principal homme visé dans cette affaire se trouve être Marc Westerloppe, avec des pratiques qu’il aurait également utilisées quand il officiait au RC Lens.