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Luis Enrique se livre : la saison passée, les défis à venir, sa méthode de travail et sa vision du football

Luis Enrique a donné à Ambre Godillon pour PSG TV, une interview extraordinaire. Bilan de sa saison, objectif, recrues, travail spécifique et sa vision du football, tout y est passé. Il s’est livré comme rarement et on a pu sentir sa passion pour ce sport qu’il aime tant modeler, mais aussi pour ses joueurs à qui il essaye d’inculquer des principes simples et complexes à la fois.

Luis Enrique « Je pense que nous allons faire une très bonne saison »

Qu’est-ce que tu retiens de la saison dernière ?

Je pense que si je dois faire un bilan de la saison dernière, c’est un très bon bilan.

3 titres !

Exactement. 3 titres, mais pas seulement, beaucoup de nouveaux joueurs aussi. Un nouveau stade, un nouveau Campus. Magnifique point je pense que c’est la première étape de ce que nous voulons, un projet réussi pour le club, avec une mentalité légèrement différente. Je pense que c’est une première saison très positive pour tout le monde. Je pense que nous sommes sur la bonne voie et que sera une saison spéciale. Je suis très motivé. Ce que je vois et ce que je ressens chez les joueurs, c’est cette ambition. Je pense que nous allons faire une très bonne saison.

Luis Enrique « Je pense que cette équipe sera encore plus jeune que l’année dernière »

Pour construire comment est-ce qu’on fait pour construire une équipe et pour réfléchir aux joueurs qu’on veut, au Titis qu’on veut faire monter dans l’équipe première aussi ? Comment on fait pour harmoniser tout ça ?

Tout d’abord, nous devons tout analyser : où nous pouvons nous améliorer, ce que nous avons fait au cours de la première saison ce que nous pouvons changer. Nous ne sommes pas une équipe qui se dit : on a bien joué, on a gagné trois titres, on a atteint les demi-finales de la Ligue des Champions, on va refaire la même chose. Nous analysons tout et nous changeons les choses. Nous essayons toujours de sortir de notre zone de confort.

Puis, nous essayons de laisser les joueurs en sortir pour faire évoluer notre façon de jouer. Je pense que cette équipe sera encore plus jeune que l’année dernière. Nous avons les jeunes joueurs du Campus qui sont l’essence même du club, et que nous voulons voir devenir les futurs leaders de l’équipe. Je dois dire que je commence à sentir et à voir des choses, maintenant que tous les joueurs sont là, des choses très importantes pour établir les bases du projet.

Luis Enrique « Mon idée est que chaque séance d’entraînement soit un match de compétition »

Ici au campus comment on crée ces bases ? Pour le reste de la saison, physiquement, mentalement, collectivement qu’est-ce qui se crée ici au campus ?

La première chose que nous avons recherché ou que nous recherchons encore, c’est d’améliorer la formation. Car si nous sommes capables de nous entraîner à un niveau plus élevé, nous serons mieux préparer lorsque nous irons à la compétition. Je suis très exigeant. Vous me voyez ici aux entraînements.

Mon idée est que chaque séance d’entraînement soit un match de compétition. Si on s’habitue à s’entraîner avec les meilleurs joueurs, je pense que dans notre championnat le niveau augmentera et nous serons prêts pour la compétition.

Je le vois avec les jeunes joueurs qui arrivent sur le campus. Ils sont beaucoup plus mature que l’année dernière. Je peux le voir avec certains jeunes joueurs qui viennent d’autres équipes. Cette saison est un défi il s’agit donc de continuer à évoluer en tant qu’equipe et de montrer à tout le monde que nous allons toujours mieux attaquer et mieux défendre.

C’est ça ton objectif numéro 1 ?

Être plus compétitif, sans aucun doute. Avoir plus de ressources. Que le niveau d’entraînement lui-même permette aux joueurs d’arriver mieux préparé.

J’aime la salle des vidéos.

Luis Enrique « Nous passons ici (salle vidéo) de nombreux moments que je considère comme important »

C’est un endroit préféré ici ?

L’un de mes endroits préférés. Parce que je peux communiquer directement avec mes joueurs. Je peux leur montrer les points à améliorer, je peux leur montrer les rectifications. Nous passons ici de nombreux moments que je considère comme important et qui nous aide à nous améliorer. Le terrain est très important mais pour montrer où l’équipe doit aller, je peux le faire ici avec un écran incroyable. J’aime beaucoup cette salle c’est l’un de mes endroits préférés sans aucun doute.

C’est une sale où nous nous réunissons plusieurs fois par semaine, lorsque nous estimons qu’il est opportun de renforcer le travail sur le terrain, de corriger, de se préparer aux adversaires.

Nous voyons toujours ici avant le match ce que nous pensons que nos adversaires vont faire. C’est très important. Je pense que le joueur… Voir ce que l’équipe fait, corriger… C’est un moment très intéressant pour eux et j’aime beaucoup ça, pour être honnête.

C’est un endroit où tout le monde échange ?

Non ici c’est moi ou l’entraîneur adjoint qui parle. En l’occurrence Rafel Pol ou Guillem à un moment de la saison. Normalement, c’est n’est pas une discussion. Nous travaillons dans le bureau avec le staff. C’est une salle avec un grand écran pour corriger les choses, pour s’améliorer individuellement.

Normalement, c’est avec toute l’équipe. Cette semaine, nous avons travaillé un jour ici. C’est très important pour nous point la vidéo est une arme très importante pour corriger les choses au niveau collectif, pour partager avec le joueur pour qu’il donne son avis…

Luis Enrique « João est un milieu de terrain de très haut niveau »

Qu’est-ce qu’on attend d’un nouveau joueur qui arrive à l’entraînement ?

Par exemple Joao est un milieu de terrain de très haut niveau, avec les caractéristiques parfaites que nous recherchons chez un milieu de terrain. Qui ne perd pas le ballon qui a un bon physique, qui sous pression est capable de surmonter les situations. Qui est clair qui peut jouer avec le dos tourné, qui peut faire face au ballon.

Un physique qui quand il n’a pas le ballon est très bon pour mettre la pression. Un joueur intelligent.  En d’autres termes, cette année, au milieu de terrain nous avons beaucoup de joueurs avec ce profil.

Avec lui, nous commençons de manière à ce qu’il puisse occuper plus de zone et d’espace en fonction des joueurs point tout au long de la saison dernière, nous avons parlé d’occuper une série d’espace. Cette année, nous allons essayer d’améliorer encore cette situation et de jouer davantage en relation avec nos coéquipiers pour changer.

De venir imprévisible pour nos adversaires, mes prévisibles pour nous. João est un joueur qui a beaucoup d’énergie, qui court beaucoup qui aime courir, ce que nous apprécions mais il faut courir beaucoup sans le ballon et moi avec le ballon.

Luis Enrique « Nous devons essayer de visualiser si ce joueur nous est utile »

Comment on définit avec un nouveau joueur ?

Avant son arrivée, nous avons fait un rapport très complet. Un suivi dans le cas de Joao, Pach ou safonov. Nous les suivons depuis quelques mois pour voir si il s’adapte, parce que quand on regarde le suivi ils sont dans une équipe qui joue différemment de la nôtre. Il y a des similitudes, mais la plupart des choses sont différentes. Nous devons essayer de visualiser si ce joueur nous est utile. Dans le cas de ce que nous avons recruté il n’y a pas de doute. Je pense qu’ils améliorent ce que nous avons et nous essayons de faire en sorte qu’il s’adapte le plus rapidement possible. Ce n’est pas un jour, une semaine point nous devons donner des informations suffisamment pour que le joueur ne s’effondre pas. Normalement, nous donnons très peu d’informations, mais celle que nous donnons doivent être très clairs : tu dois faire ceci ceci cela. Deux trois choses pour que ce ne soit pas un problème, mais une aide.

Luis Enrique « Beraldo est arrivé en janvier il est jeune, et il s’adaptait en une semaine. Normalement, il faut plusieurs mois »

Quelle est la chose la plus difficile à apprendre à un nouveau joueur ?

Par exemple, pour Pacho, un défenseur central de notre équipe, c’est compliqué parce que nous exigeons qu’il fasse beaucoup de choses avec le ballon. Normalement, dans leurs équipes un milieu de terrain entre en jeu, leur prend le ballon point nous ne voulons pas de ça.

Nous voulons que les milieux de terrain sortent du terrain et que les défenseurs sachent comment jouer le ballon depuis l’arrière, tout en étant complet sur leur plan défensif, rapide, capable de défendre dans les espaces libres.

Il est clair que les joueurs que nous avons signé me plaisent, ainsi qu’à Luis Campos. Mais il y a maintenant un temps d’adaptation et tout les temps d’adaptation ne sont pas rapides. Beraldo est arrivé en janvier il est jeune, et il s’adaptait en une semaine. Normalement, il faut plusieurs mois. Rapidement, la participer à toutes les compétitions. Mais ce n’est pas normal. C’est une exception. Normalement, les nouveaux joueurs ont besoin de plus de temps. J’essaie de leur donner des informations mais pas trop. Petit à petit. Regarder les autres, regarder ce qu’il demande… Ce que font les autres joueurs.

Luis Enrique « Nous faisons des variations »

Tu fais souvent l’exercice qui ressemble à un toro est-ce que tu peux m’expliquer ?

C’est un jeu de position naturelle. Nous jouons avec des jeux de position avec latéralité, c’est-à-dire qu’il y a une direction dans le jeu. En d’autres termes, c’est là que les défenseurs, les milieux de terrain et les attaquants jouent. Vous voyez les défenseurs centraux, des défenseurs latéraux, des défenseurs centraux… Nous faisons des variations.

Cela rassemble un peu notre conception du football, avoir le ballon plus que l’adversaire et quand on le perd, il faut presser très vite. On voit continuellement des changements de position. Maintenant les rouges ont le ballon, puis ils doivent récupérer le ballon, car les verts ont le ballon. Lorsque les verts perdent le ballon, rapidement, ils doivent mettre la pression. Pourquoi cela ? Parce que c’est la même chose que pendant le match.

Quand nous perdons le ballon nous ne donnons pas de temps à l’adversaire. Nous mettons la pression. Cela signifie qu’il faut prendre beaucoup de décision très rapidement et prendre des risques. Cela signifie que lorsque l’on domine et nous le dominons, nous avons beaucoup plus le ballon que l’adversaire. Et pour nous, c’est la clé. Ensuite, si nous sommes meilleurs ou moins bon, cela dépendra de la qualité du joueur et du positionnement que nous avons.

Luis Enrique « Nous essayons d’accroître la mobilité dans les espaces »

La conservation est aussi importante que la rapidité ?

La chose la plus importante pour nous, c’est que nous jouons le match avant tout pour dominer l’adversaire dans sa moitié de terrain. C’est pourquoi nous le faisons dans des petits espaces, parce que si on le fait dans un petit espace c’est beaucoup plus difficile. Quand tu vas sur le terrain, c’est beaucoup plus grand, il y a beaucoup d’espace.

Tu es habitué à le faire dans de petits espaces, et là dans un petit espace sans tuer physiquement le joueur, je peux travailler. Attaque et défense, attaquer défense le tout très rapidement. Cela veut dire que nous sommes alors capable de faire du contre pressing tout de suite. J’ai le ballon, j’ai un grand terrain, et je joue. Je pense que c’est un exercice très utile que nous voyons. Chaque année, nous changeons. Aujourd’hui, nous changeons les règles nous essayons d’améliorer davantage la jambe non dominante.

Nous essayons d’accroître la mobilité dans les espaces. Je dois dire qu’après pratiquement une semaine avec les internationaux et 3 ou 4 semaines avec les non internationaux, nous pouvons constater l’amélioration de l’entraînement. Nous faisons mieux que l’année dernière.

Luis Enrique « Bien sûr c’est un plaisir de voir Vitinha jouer, c’est une merveille »

Vitinha a beaucoup progressé, comment tu as fais ?

C’est le mérite du joueur pas le mien. Non ce n’est pas mon mérite parce que les mêmes instructions que je lui donne je lui donne à tous les autres milieux de terrain. Mais alors l’interprétation.

Tu lui donnes de l’importance dans le jeu ?

Mais ça me fait rire parce que quand j’étais joueur, je faisais la même chose que les joueurs maintenant : j’ai besoin de confiance pour jouer. Et l’entraîneur point d’interrogation qui donne confiance à l’entraîneur ? Lorsque l’on joue à haut niveau et qu’on fait ce que l’entraîneur dit il est certain qu’avec la qualité de mes joueurs il y a des cas comme vitinha, mais je me sens particulièrement responsable, non pas du joueur, mais de tous les joueurs.

Quand je ne peux pas aider un joueur et qu’il ne joue pas au niveau que je souhaite, je me sens mal. Quand je vois un joueur souffrir et ne pas s’entraîner parce qu’il ne joue pas, je me sens mal. Mon but est d’améliorer tout le monde, individuellement et collectivement. Bien sûr c’est un plaisir de voir Vitinha jouer, c’est une merveille. Mais ça me gêne de voir d’autres joueurs qui ne jouent pas et que je n’ai pas pu aider. Que mon objectif en tant qu’entraîneur je le fais pour l’équipe mais aussi pour chaque joueur individuellement. Leur donner quelque chose, les aider. Il est impossible qu’ils jouent tous. C’est comme ça, je l’accepte. Mais… Oui et je veux qu’il joue tous les ans, mais c’est impossible qu’il joue tous.

Luis Enrique « Peu importe où je suis je dois mettre la pression comme un fou »

La polyvalence c’était important pour toi ?

Cette année nous allons être encore plus polyvalent. Nous avons plus de joueurs qui peuvent jouer en tant que milieu de terrain, et en tant qu’attaquant. Mon objectif pour la saison prochaine est le suivant : peu importe que je sois milieu de terrain ou attaquant si j’ai le ballon, j’attaque, si je ne l’ai pas, je suis défenseur.

Peu importe où je suis je dois mettre la pression comme un fou. Je pense que l’année dernière, les premiers matchs de la saison m’ont ouvert les yeux, parce que je voyais nos supporters célébrer un changement de jeu, un moment de pression, un tacle. Quand on voit cela que le public réagit à ce que l’on fait c’est génial. L’année dernière, la connexion entre le public et l’équipe était exceptionnel. Je pense que cette année, ce sera encore mieux parce qu’ils nous ont tous tenu quand nous perdions. Normalement, les supporters ne font pas cela. Je veux encourager et amplifier cela pour qu’il sache qu’il y aura 11 joueurs sur le terrain et 5 joueurs qui viendront avec l’énergie de se battre jusqu’à la fin.

Luis Enrique  » S’ils hésitent entre un club et un autre nous n’en voulons pas »

Ça c’est toi quand même ?

Je le sens à chaque entraînement. À chaque séance d’entraînement on travaille comme cela. Jusqu’au coup de sifflet de l’arbitre nous devons nous battre jusqu’au bout, parce que nous représentons un club de plus haut niveau et parce que nous devons montrer que nous avons faim. Je veux voir cette faim tous les jours à l’entraînement. Je la vois et nous la montrerons en match. Si ça se passe bien, tout le monde est content. Si ça se passe mal on se relève et on recommence. Si la situation ne s’améliore pas, si un joueur a des doutes sur sa venue au PSG, nous n’en voulons pas. C’est aussi simple que cela.

Nous voulons des joueurs qui sentent qu’il vienne à Paris pour marquer l’histoire, qui ont faim, qui ont l’envie. Si ils hésitent entre un club et un autre nous n’en voulons pas. Oui, c’est ce que je dis aux joueurs. Nous ne voulons pas que quelqu’un vienne nous rendre service. C’est l’inverse. Nous voulons quelqu’un qui a faim et qui veut venir dans le club unique comme le Paris Saint-Germain une ville unique, un pays unique, qui veut entrer dans l’histoire. S’il n’aime pas le championnat, qu’il ne vienne pas. S’il n’aime pas la sauce de je ne sais quoi, il ne doit pas venir. C’est aussi simple que cela point parce que nous sommes convaincus et c’est mon expérience qui parle qu’en tant que joueur, la chose la plus importante et la faim que l’on peut avoir.

Bien sûr, avec le niveau. Je ne veux pas que quelqu’un vienne sans qualité footballistique. Mais quand nous signons des joueurs je leur rappelle toujours ceci : si vous venez pour nous rendre service ne venez pas. Nous ne voulons pas que quelqu’un nous rend service point je préfère un jeune qui a la faim et l’espoir et la qualité pour venir au PSG. C’est évident, mais c’est très simple. Ce n’est pas très compliqué. Il n’y a pas beaucoup de joueurs qui peuvent venir au Paris Saint-Germain avec ses caractéristiques.

Luis Enrique « Le défi de montrer à tout le monde que nous pouvons être meilleur »

Tu veux que tes joueurs s’améliorent, l’équipe et toi ?

Quand j’ai signé l’année dernière pour venir ici, l’objectif était clairement de marquer l’histoire. C’est clair. Comment nous jouons, comment nous donnons du plaisir à nous supporters, l’année dernière je pense que tous les supporters du PSG qui sont allés voir leur équipe savais que nous attaquerons pendant tout le match. Et si il n’attaque pas c’est parce que ses adversaires sont meilleurs. Cela arrive aussi. Lorsque nous devons défendre, nous défendons.

Mais l’objectif n’est pas de spéculer il est de montrer à nos supporters que nous sommes ambitieux et que nous voulons réaliser des choses importantes. Nous le montrons chaque jour, un jour à la fois, un pas, deux, trois. C’est l’objectif… Je pense que cette année le projet est plus avancé que l’année dernière parce que nous avons pu signer plus de joueurs. Les joueurs sont déjà au club depuis un an, les nouveaux qui ont signé sont là. C’est aussi un défi parce qu’il y a de nouveaux joueurs des joueurs importants qui sont partis, et tout tout cela signifie qu’être dans une équipe aussi grande que le Paris Saint-Germain est un défi. Mais pour moi c’est une motivation.

C’est ce qui me maintient en vie et me motive. Le défi de montrer à tout le monde que nous pouvons être meilleur. Le défi de renouer avec les supporters à Paris, le défi de leur montrer une équipe encore meilleure, qui n’arrête pas de se battre, et qui n’arrête pas de jouer du bon football. C’est ma motivation.

Luis Enrique « Nous avons la possibilité d’enregistrer les séances d’entraînement et de le regarder »

Dans le bureau.

La vérité c’est que nous passons de nombreuses heures ici. Et la journée est faite de nombreuses heures. Je pense comme tous les entraîneurs. Il y a mon entraîneur adjoint, Rafel Pol qui travaille le plus dur de nous tous. Nous sommes connectés au quotidien. Il n’y a pas un jour où nous ne partageons pas tout.

Nous avons la possibilité d’enregistrer les séances d’entraînement et de le regarder. Il ne peut pas assister aux entraînements mais c’est mon bras droit. Là c’est Guillem Hernandez qui a rejoint mon équipe. Il est stagiaire (rires). Nous avons les rôles de tout ce qui concerne l’entraînement, l’analyse individuelle des joueurs, l’analyse de l’adversaire, l’analyse des matchs nous partageons tout. Je suis très malin pour ça. Parce que je suis incompétent, je m’associe à des gens très compétents. C’est difficile, je cherche des gens beaucoup plus compétents que moi pour faire mon travail à ma place. En ce sens, Rafel a été mon bras droit pendant de nombreuses années.

Aujourd’hui nous avons recruté et nous avons donc de très bonnes références avec Guillem. C’est sa première saison. Ensuite nous avons d’autres analystes qui nous transmettent des informations. Puis nous agissons. Nous avons aussi l’entraîneur des gardiens. 2 entraîneurs des gardiens et les préparateurs physiques qui sont également chargés du développement des tâches d’entraînement, de la manière dont nous nous entraînons exetera. Au sein de l’équipe il y a aussi Joaquin, c’est un psychologue sportif depuis de nombreuses années. Je ne le connaissais pas non plus, mais il est originaire des Asturies, de mon pays.

Luis Enrique « Être sportif de haut niveau implique aussi une série d’obligations »

Quand j’ai commencé à entraîner j’ai voulu avoir un psychologue qui puisse aider les joueurs. J’ai rencontré Joaquin il a commencé à travailler avec moi à Barcelone, et au bout de 6 mois, un an, j’ai dit aide les joueurs qui le demandent. Ce n’est pas obligatoire. Mais j’ai bien compris que pour nous il était très important que le staff est un psychologue sportif qui puisse nous aider moi et le staff. On doit décider beaucoup de choses. Comme, par exemple, après un match, il n’est pas nécessaire de commencer à rectifier les choses avec les joueurs et aller corriger. Parce qu’il y a pas un match, l’énergie de tout le monde est soit très élevée parce que vous avez gagné, soit basse parce que vous avez perdu. Être sportif de haut niveau implique aussi une série d’obligations.

Le mental, le bien-être c’est important pour toi ?

Pour tout, évidemment. Si vous n’êtes pas en forme et que vous n’êtes pas motivé, ou si vous avez une série de soucis, vous avez besoin de plus. Mais cela ne s’arrête pas là point c’est, disons, la base.

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