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Les Dieux étaient Rennais
C’est une véritable humiliation qu’a subie le PSG ce samedi. A onze contre neuf, les Rouge et Bleu se sont inclinés face à Rennes, au Parc des Princes (1-2). Le club de la capitale perdra probablement sa place de leader du championnat, à l’issue de cette 13e journée de Ligue 1.
Carlo Ancelotti donnait le brassard de capitaine à Camara. « Papus » occupait le poste de latéral droit, afin de pallier les absences de Jallet et Van der Wiel. L’entrejeu était composé par le trident Chantôme-Matuidi-Pastore, tandis que Nene se trouvait chargé de l’animation offensive, en compagnie de Lavezzi et Ménez. Bien lancé en profondeur par Nene, ce dernier contraignait Boye à adresser une passe en retrait compliquée à négocier pour Costil (5e). Alessandrini se présentait plein axe, à l’entrée de la surface parisienne, et frappait à côté du poteau droit de Sirigu (7e). Feret récupérait le cuir au milieu du terrain et cherchait Erding sur le côté gauche. Camara taclait le ballon sans pouvoir le contrôler. Alessandrini héritait du ballon et adressait volée croisée qui terminait dans le petit filet opposé (0-1, 13e). Lavezzi débordait dans couloir droit et servait Nene au deuxième poteau. Le numéro 10 brésilien frappait à bout portant, sur le poteau, avant que Costil ne dévie la sphère en corner (19e). L’ancien Monégasque allait avoir plus de réussite.
Servi par Pastore dans la profondeur, il trompait le portier breton d’un subtil piqué du pied gauche (1-1, 21e). Ménez se présentait à l’entrée de la surface. Sorti à sa rencontre, Costil le taclait. Monsieur Fautrel dégainait le carton rouge, faisant sortir Antonetti de ses gonds sur son banc de touche (25e). Malgré la supériorité numérique parisienne, le Stade Rennais prenait l’avantage, grâce à un coup-franc enroulé de Féret aux 25 mètres au ras du poteau gauche de Sirigu (1-2, 35e). Visiblement touché à la cuisse, Ménez cédait sa place à Hoarau. Suite à un corner tiré par Pastore et un cafouillage dans la surface, la frappe de Matuidi était repoussée par N’Diaye, qui avait remplacé Costil dans le but breton. Le portier sénégalais contrait un tir de Thiago Silva dans la foulée, avant que Chantôme ne manque le cadre (42e). Dans les arrêts de jeu, il se mettait encore en évidence en se détendant parfaitement pour détourner une frappe enroulée du gauche de Nene (45e+2).
Pluie d’occasions… En vain
Pour la seconde période, Ancelotti lançait Rabiot, à la place de Chantôme. Rapidement, le PSG se procurait une double occasion d’égaliser. Après un râteau dans la surface, Matuidi voyait sa frappe détournée en corner. Sur celui-ci, Thiago Silva décochait une tête, à nouveau détournée (47e). Déjà averti en première mi-temps, Jean II Makoun héritait d’un second carton jaune pour un tacle trop appuyé sur Nene. Rennes se retrouvait réduit à neuf contre onze (52e). Sur un corner botté par Nene, Alex surgissait pour catapulter une tête croisée, qui passait juste à côté du poteau droit de N’Diaye (56e). Maxwell centrait pour Hoarau, dont la tête heurtait la barre transversale. Pastore reprenait en demi-volée, laquelle heurtait… le poteau (60e). Ancelotti effectuait son dernier changement, en remplaçant Camara par Gameiro. Thiago Silva héritait alors du brassard de capitaine.
Le match se résumait alors à une attaque/défense. Dans la surface rennaise, Théophile Catherine commettait une main flagrante, mais Monsieur Fautrel ne désignait pas le point de penalty (73e). Dans un très grand soir, N’Diaye réalisait une nouvelle parade sur une frappe du gauche de Gameiro (77e). Le Sénégalais s’illustrait encore, du poing cette fois (79e). Lavezzi centrait pour Hoarau. Aux six mètres, le Réunionnais ne parvenait pas à contrôler le ballon, qui était dégagé par un pied rennais (80e). Dans la surface, Pastore centrait pour Alex, dont la reprise était encore captée par le portier breton (89e). Celui-ci boxait une missile de « El Flaco », puis détournait une tête de Lavezzi (90e).
En supériorité numérique à partir de la 25e minute de jeu, les Parisiens n’ont pas été capable de remporter un match qui leur tendait les bras, surtout après la deuxième expulsion rennaise. Un point pris en trois matches… La crise de novembre semble malheureusement « pointer le bout de son nez ». Après s’être déplacés sur la pelouse du Dynamo Kiev, mercredi en Ligue des Champions, les Parisiens accueilleront Troyes samedi prochain, pour le compte de la 14e journée de Ligue 1.