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Lee Kang-In se confie : sa passion du foot, son enfance, ses rêve, la télé-réalité et les supporters du PSG
Lee Kang-In, ailier/milieu de 23 ans de la Corée du Sud qui est arrivé au Paris Saint-Germain l’été dernier en provenance de Majorque, s’est confié longuement au micro de PSG TV dans un entretien diffusé ce vendredi. Il a évoqué son enfance, sa participation à une télé-réalité avant son arrivée en Europe. Il a aussi parlé de ses débuts à Valence, puis à Majorque. Enfin , il a évoqué le PSG, ses supporters. Lee à également fait part de son amour inconditionnel pour le football.
Lee « Toute ma vie, j’ai aimé jouer avec un ballon »
Raconte-nous ton enfance en Corée du Sud.
J’ai grandi à Incheon jusqu’à l’âge de 10 ans, une ville située tout près de Séoul. J’en ai de très bons souvenirs. Mon père avait une salle de taekwondo. J’ai grandi dans cette salle, entouré des élèves de mon père. C’est ma ville de naissance, elle est unique pour moi.
Tes premiers souvenirs avec un ballon ?
Je pense que ça remonte à ma naissance. Toute ma vie, j’ai aimé jouer avec un ballon. Plutôt qu’un jouet ou autre chose qu’aurait souhaité un enfant, moi, j’ai toujours voulu être près de mon ballon.
Lee « À l’âge de 6 ans, j’ai participé à une émission de télé-réalité sur le football »
Plus jeune, tu as participé à une émission de téléréalité sur le football ?
À l’âge de 6 ans, j’ai participé à une émission de télé-réalité sur le football. C’est là que je suis devenu célèbre en Corée du Sud. Je me suis fait connaître dans cette émission. C’était clairement un moment inoubliable pour moi et très spécial.
Depuis que tu es jeune tu as un jeu créatif et technique ?
J’ai toujours adoré le football. Je m’amusais beaucoup au football avec les copains. Même sans eux, d’ailleurs. Je pouvais m’amuser seul au football. Je pense que c’est engouement pour le football m’as finalement permis de devenir un meilleur joueur jour après jour. J’étais très compétitif quand j’étais jeune. Je voulais gagner, être le meilleur. Comme aujourd’hui je tiens toujours à prouver que je peux être le meilleur.
Lee « C’était très spécial pour ma famille et moi de venir jouer en Espagne »
Quels sont tes souvenirs du Incheon United FC ?
J’ai commencé à jouer au Incheon United FC, un club de première division. Je m’en souviens bien. J’étais petit, jeune, et j’ai plein de beaux souvenirs de mes coéquipiers. J’adorais les entraînements. J’adorais les entraînements. A l’époque, comme j’étais jeune, je n’avais pas l’exigence que j’ai aujourd’hui. Je n’ai que de bons souvenirs.
En 2011 tu rejoins le centre de formation de Valence ?
J’avais 10 ans quand je suis arrivé en Espagne pour intégrer l’Académie de Valence. J’arrivais dans un pays très différent du mien, dans une culture très différente aussi. Tout était nouveau pour moi : les amis, l’école, la langue. Mais c’était très positif pour moi, car j’avais toujours rêvé de jouer dans un club européen. Là, j’allais jouer dans l’une des meilleures ligues d’Europe. C’était très spécial pour ma famille et moi de venir jouer en Espagne.
Lee « C’est vraiment une chance de pouvoir faire ses débuts si jeunes »
À 17 ans, tu fais tes débuts avec l’équipe première de Valence ?
J’ai fait mes débuts avec l’équipe première lors d’un match de Coupe du roi. Un rêve depuis mon arrivée en Espagne, de pouvoir devenir joueur de l’équipe première. C’était une journée mémorable pour moi et un souvenir inoubliable.
En 2018, tu deviens le plus jeune sud-coréen a débuté en professionnel en Europe.
C’est vraiment une chance de pouvoir faire ses débuts si jeunes. Mais bon, ce qui est le plus important, c’est ce qui va se passer d’ici à la fin de ma carrière. L’important, c’est d’aller au bout des rêves que j’ai depuis mon enfance et de travailler pour atteindre ce but.
Ton premier but professionnel ?
Je me rappelle, c’était en fin de saison. L’équipe avait atteint son objectif. L’entraîneur de l’époque m’a donné l’opportunité d’être titulaire et j’ai réussi à inscrire un but.
Lee « C’est l’année où j’ai trouvé que j’étais un joueur qui peut beaucoup apporter aux équipes »
Raconte-nous ton passage à Mallorca RCD ?
Il y a 2 ans, je suis arrivé à Mallorca RCD, j’ai eu la chance de pouvoir rester avec eux pendant 2 ans en première division. Toutes ces expériences ont été excellentes, mais la saison dernière, j’ai eu beaucoup d’occasions de jouer et de prouver de quoi j’étais capable pour l’équipe. Après, c’est sûrement le plus important. Grâce à toute l’équipe technique, j’ai pu réaliser ce rêve : de venir joueur en équipe première. C’était vraiment incroyable.
Nous ne sommes pas descendus en seconde division, nous avons atteint cet objectif rapidement. Nous avons fini 9ᵉ au classement. C’était vraiment spécial. C’est l’année où j’ai trouvé que j’étais un joueur qui peut beaucoup apporter aux équipes. Alors, Mallorca RCD, c’est un club que je peux remercier jusqu’à la fin de ma vie.
Comment as-tu vécu ta première sélection en équipe nationale ?
À mes débuts en sélection, je devais avoir 14 ou 15 ans. C’était dans les catégories jeunes. C’était magique de représenter mon pays. Petit à petit, j’ai eu la chance de monter en U20, puis en U23, tu es en équipe première. En tout cas, quelle que soit l’époque, c’est extraordinaire de représenter la sélection. Il n’y a pas mieux pour un footballeur.
Lee « C’est l’une des meilleures villes au monde »
Que t’évoque la ville de Paris ?
Tout le monde connaît Paris. C’est l’une des meilleures villes au monde. Probablement la plus célèbre. Son club aussi est formidable. Depuis tout petit, j’ai suivi les matchs du Paris-Saint-Germain. C’est incroyable d’être ici.
Comment as-tu vécu le voyage du PSG en Corée du Sud ?
C’était vraiment spécial pour moi, car c’était la première fois que je portais les couleurs de mon club en Corée du Sud. J’ai joué à Valence, à Majorque, mais je n’avais encore jamais joué avec mes coéquipiers en Corée du Sud. C’était incroyable, une très bonne ambiance. Aujourd’hui, en Corée du Sud, il y a beaucoup d’amateurs de football, on s’intéresse aux joueurs.
Lee « J’avoue que j’étais surpris par leur soutien à l’équipe »
Parle-nous de l’ambiance des supporters au Parc des princes ?
J’avoue que j’étais surpris par leur soutien à l’équipe. À partir de l’entraînement, on sent leur passion. Ils te soutiennent, t’encouragent. Ça motive les joueurs, c’est sensationnel.
Entre le taekwondo et le football, as-tu hésité un moment ?
À vrai dire, non. Non, je n’ai jamais hésité. Oui, j’ai fait du taekwondo, mais seulement parce que c’est un sport populaire en Corée. Mon père était prof de taekwondo, mais mon rêve était de devenir joueur de football professionnel. Alors, je suis heureux d’avoir choisi d’être footballeur, et je compte bien travailler pour réaliser mon rêve.