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Le PSG accepte de lâcher Luyindula
Ce mercredi, Peguy Luyindula était présent dans les locaux de RMC pour s’expliquer sur son litige avec le PSG. L’attaquant parisien a une nouvelle affirmé qu’il souhaitait s’en aller mais que le club l’en empêchait, version aussitôt démentie par Philippe Boindrieux, directeur général adjoint du club.
« Je veux casser mon contrat et on me dit de rester. Je ne sais pas ce qu’ils veulent, je me suis toujours efforcé d’être correct et respectueux, même aujourd’hui. On dit que j’ai refusé de rentrer en jeu lors d’un match à Montpellier mais c’est faux. Depuis que je suis ici, je n’ai jamais eu d’entretien avec Leonardo ou Jean-Claude Blanc. Ils se sont mis dans une position où ils veulent m’écraser, me faire craquer. C’est une histoire qui aurait dû se régler au mois d’août. Hier, on était devant la commission juridique et ils n’ont pas voulu casser le contrat. Le PSG n’a pas acheté ma vie, faut pas déconner. Je veux être libre de partir ! Je veux juste m’entraîner avec mon groupe afin de pouvoir trouver un club à la trêve. Je ne demande pas de traitement de faveur, je veux juste être traité comme n’importe quel joueur. Aujourd’hui je ne suis même plus joueur de foot ! », a expliqué le joueur, avant donc que Philippe Boindrieux fournisse sa version des faits.
« On aurait jamais dû en arriver là. Quand j’entends Peguy, on ne doit pas parler la même langue. Les raisons de sa présence lui ont été expliquées. La lettre du PSG était une réponse à l’UNFP. Qui dit qu’on ne veut pas le libérer ? On l’a dit à chaque fois. Peguy a eu un rendez-vous le 2 septembre 2011 avec Leonardo. Il change d’avis, on a du mal à suivre ce qu’il veut. Le joueur demande quelque chose comme 6.5M€, ce n’est pas le même montant. Nous acceptons totalement de casser le contrat de Peguy Luyindula et de payer la somme équivalent aux salaires qu’il devrait toucher avant le mois de juin », a assuré Boindrieux, qui va donc à l’encontre des déclarations de Peguy Luyindula, qui souhaite surtout toucher la somme demandée pour les préjudices, comme l’a indiqué son avocat.
« Je ne conseille pas à Peguy d’accepter. Si il est en arrêt de travail, c’est parce qu’il est en dépression. Il doit y avoir réparation pour le préjudice. C’est trop facile. C’est pour ça que l’on a porté plainte pour harcèlement », a indiqué Maître Repiquet.
Pour finir, Peguy Luyindula a indiqué qu’il était impossible pour lui de retrouver le Camp des Loges et qu’il souhaitait être libre de tout contrat avant la fin de la semaine. Mais l’affaire pourrait bien se poursuivre si le joueur exige toujours cette somme mirobolante de 6,4M€, correspondant aux préjudices subis.