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Lavezzi : « Je ne suis pas quelqu’un d’hyper sérieux »
Tout le monde le sait, Ezequiel Lavezzi est un vrai blagueur. L’attaquant argentin du PSG l’a prouvé à maintes reprises et assume complètement sa personnalité joyeuse. Tout en sachant qu’un joueur de football professionnel se doit de répondre à certaines exigences.
« C’est une des facettes de ma personnalité. Peut-être que les gens qui ne me connaissent pas peuvent mal interpréter ces gestes, mais il ne le faut pas. C’est ma manière d’être, j’aime rire, faire des blagues et m’amuser avec mes coéquipiers. C’est comme ça que je suis heureux au quotidien. S’il y a un Lavezzi plus sérieux ? Je ne sais pas. Je ne me considère pas comme quelqu’un d’hyper sérieux. J’ai bien évidemment toujours besoin de travailler, et c’est pour cela que je viens tous les jours au Centre d’Entraînement Ooredoo. Mais je ne consacre pas pour autant 100% de ma vie au football. Bien sûr, c’est une partie essentielle de ma vie et c’est mon travail. Mais cela ne veut pas dire que je dois forcément y investir chaque seconde de mon temps. Je pense qu’il y a plus d’exigence dans le football moderne. C’est même peut-être le sport le plus sérieux. Mais à mon avis, il reste toujours de la place pour l’amusement et la légèreté. Il faut prendre du plaisir, mais il y en a forcément moins que lorsqu’on est plus jeune. Les responsabilités et la pression inhérente au football ne permettent pas d’être trop relâché. Le football est un style de vie à part », a déclaré El Pocho sur le site officiel du PSG, avant de s’exprimer sur son jeu et sur la confiance que lui accorde son entraîneur Laurent Blanc.
« Ma façon de jouer a certainement quelque peu évolué, pour épouser le jeu de l’équipe et de mes coéquipiers. Mais il ne s’agit pas d’un changement majeur. À peu de chose près, je suis toujours le même joueur que j’étais lors de mon passage à Naples. Je ne marque ni plus ni moins qu’avant, a-t-il rappelé. La confiance de Laurent Blanc ? C’est très important pour moi, c’est un bon début mais rien ne remplace le travail. Il permet de conserver la confiance du coach et des coéquipiers. L’entraîneur n’a absolument aucune crainte, il peut me titulariser et c’est très agréable. Mais je sais que si je ne suis pas performant sur le terrain, il peut aussi me remplacer par un autre. Pour moi, cette confiance est la chose la plus importante afin d’évoluer libre et sereinement. »
