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Laurent Blanc "trois saisons très riches humainement", "bonne chance à mon successeur"

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Laurent Blanc « c’est compliqué d’entraîner », mais « on n’a pas le droit de se plaindre

Laurent Blanc, entraîneur du Paris Saint-Germain a évoqué son métier lors d’une interview croisée, en marge de PSG / OM ce samedi en finale de Coupe de France, avec Frank Passi, l’entraîneur de l’Olympique de Marseille. Il y évoque des difficultés, mais aussi beaucoup de bonnes choses et sa façon d’aborder les matchs.

« C’est compliqué, mais je pense que c’est compliqué d’entraîner tout court. L’évolution des mentalités fait que la gestion humaine est de plus en plus difficile. En plus, bien sûr, dans le sport les résultats sont déterminants. Je confirme que Paris est compliqué à manager. Mais on aime ça. On n’a pas le droit de se plaindre. C’est compliqué, mais c’est intéressant. Cela permet d’évoluer en tant qu’entraîneur et en tant qu’homme.

Il ne faut jamais oublier qu’avant d’être de grands joueurs, ce sont des hommes. Tu apprends beaucoup, des fois tu es surpris agréablement, des fois désagréablement

Des certitudes avec une équipe qui a gagné 4 coupes nationales d’affilée?

On essaye toujours d’en voir. Tu t’appuies sur ça. Après, tu sais très bien que le résultat d’un match ne dépend pas toujours de beaucoup de choses. Mais il faut s’appuyer sur ce qui est bien dans l’équipe. Dans l’utilisation du ballon on a été très bon, donc on va s’appuyer dessus.

On veut toujours nous appuyer sur notre philosophie de jeu. On analyse aussi les qualités de l’adversaire, mais on veut toujours faire ce qu’on aime, ce qu’on maîtrise. (…) En ce qui me concerne, je concentre la préparation de mes matchs sur mon équipe, sans oublier de regarder l’adversaire. »

A entendre parler certains supporters et « spécialistes », il semble parfois que le métier d’entraîneur soit simple. Il suffirait d’aligner les meilleurs joueurs sur le terrain, avec le schéma adéquat, pour bien jouer et gagner. Dans l’idée, c’est assez vrai.

Mais il ne faut pas oublier la gestion de l’effectif sur toute une saison, les problèmes physiques (le staff technique d’un club est bien plus au courant des petits soucis qui sont plus nombreux que les blessures qui poussent à un forfait), les soucis de moral, l’adversaire…Il y a toujours beaucoup de données à prendre en compte et tout un groupe à gérer.

Si Blanc n’est certainement pas le meilleur monde, il semble tout de même au dessus du rang de « tocard » où certains veulent le mettre. Paris a loupé des matchs, tout le monde est déçu du quart de finale de Ligue des Champions contre Manchester City, mais il y a aussi des réussites à mettre à son actif (victoires, titres, records…).

Par exemple, Blanc est parfois critiqué pour le manque de progrès des jeunes joueurs avec lui. Mais c’est mettre de côté Marquinhos, Rabiot et Verratti notamment, qui n’avaient que 19, 18 et 19 ans (proche des 20) lors l’arrivée du coach dans la capitale, et ils ont tous les 3 progresser.

Maintenant, le fait de ne pas passer le quart de finale de Champions reste un soucis majeur et Blanc doit trouver les solutions cet été pour faire progresser son équipe et ne pas encore échoué au même stade de la compétition. Sinon, sa place au PSG, comme dans n’importe quel grand club qui vise l’Europe, sera très clairement à remettre en question. De toute façon, si le PSG voulait le remplacer cet été, difficile de voir qui viendrait le remplacer (pas forcément par manque d’idée, mais plutôt de possibilité).

 

L’interview complète sur OM TV 

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