Kevin Trapp « la concurrence est toujours positive », mais il avoue des « moments difficiles » avec Sirigu

Kevin Trapp, le gardien de 25 ans arrivé cet été au Paris Saint-Germain, a évoqué sur L’Equipe 21 la concurrence avec Salvatore Sirigu, à qui il a pris la place de numéro 1 dans la capitale. S’il affirme qu’il aime la concurrence, il n’hésite à affirmer que cela a pu être compliqué avec le portier italien.

« La concurrence est toujours positive, comme ça tu ne te reposes jamais puisque tu dois toujours faire mieux. Pour moi, c’est une bonne chose, et je n’ai jamais eu de problème avec un autre gardien. Sirigu ? Il y a toujours une ambiance particulière, parce que c’est un poste particulier.

Des moments difficiles entre nous ? Oui, mais ce n’est pas seulement valable pour le poste de gardien. C’est la même chose pour les joueurs de champ. Tout le monde veut jouer, donc cette situation existe partout, dans toutes les équipes. Salva est là depuis 4 ans, il a bien joué.

Mais moi, je ne me concentre que sur moi-même parce que je veux m’améliorer, donc ce n’est pas bien si j’observe les autres gardiens. Ça ne sert à rien »

L’arrivée de l’Allemand en provenance de l’Eintracht Francfort a été surprise pour les supporters parisiens, les observateurs du football français, comme pour Sirigu. Cela a peut-être été une erreur du PSG, puisque la venue de ce nom peu connu au poste de numéro 1 a logiquement concentré l’attention et n’a pas été du goût du titulaire depuis 4 ans à Paris.

On peut comprendre que l’Italien ait été déçu, voire en colère. Ce n’était peut-être pas spécialement contre Trapp, qui n’est pas responsable des choix des dirigeants, mais cela peut tout de même créer une certaine tension, une ambiance difficile entre les deux hommes. Ce qui est gênant pour le travail de chacun.

Aujourd’hui, cela semble un peu dissipé, du moins les médias en parlent beaucoup moins (ce qui peut forcément contribuer à une baisse de la tension). Sirigu a pu accepter la situation, Trapp a justifié un peu la place qui lui a été donnée, même si on attend encore mieux de l’Allemand, qui a au moins eu la bonne idée de baisser le rythme des boulettes.