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Kehrer se confie sur la Coupe de France, son état d’esprit, ses qualités et l’attaque parisienne
Thilo Kehrer, défenseur (central ou latéral) de 23 ans du Paris Saint-Germain et de l’Allemagne, s’est confié dans une interview auprès d’Eurosport. Nous avons retranscrit au complet cet entretien dans lequel l’Allemand évoque la Coupe de France (avant la demi-finale ce soir face à l’Olympique Lyonnais), sa saison lancée tardivement à cause d’une longue blessure, son poste, ses qualités avec chaque pied et l’entraînement face aux attaquants parisiens.
Kehrer « Je me sens vraiment à 100%, solide mentalement et physiquement. »
En Coupe de France, difficile de se motiver face à Pau ou le Linas-Monthléry ?
Je ne pense pas. Je trouve que pour nous en tant que professionnels cela fait partie du job. On prend tous les matchs sérieusement et c’est un respect pour l’adversaire et la compétition. On prend ça comme tous les autres matchs.
SI je dois rattraper du temps après ma blessure ? Je suis frais pour la suite ?
Après ma blessure, j’ai vraiment envie de jouer le plus possible. C’était ma première blessure aussi longue. J’ai appris certaines choses sur moi, de moi, d’avoir la patience. Ce n’est pas un moment facile. Je me sens vraiment à 100%, solide mentalement et physiquement. J’essaie de tout faire pour que cela reste comme ça.
Mon poste préféré ?
C’est difficile à dire. J’aime bien m’adapter aussi sur les postes. Après, c’est vrai que quand on joue plusieurs fois au même poste on peut avoir plus d’habitude. Mais j’aime être défenseur central ou latéral.
Kehrer « pour centrer, je me sens plus à l’aise avec le gauche. »
Christian Heidel (ancien directeur sportif de Schalke 04, d’où vient Kehrer) a dit « Thilo fait partie de ces joueurs qui sont super forts, mais ils sont tellement forts qu’ils ne savent pas s’ils sont gaucher ou droitier’.
Pour moi, il y a des choses que je sais mieux avec le gauche et d’autres que je fais mieux avec le droit. Par exemple, pour centrer, je me sens plus à l’aise avec le gauche. Mais pour frapper, je suis plus à l’aise avec le droit.
Plus dur à l’entraînement contre les attaquants du PSG ou en match avec l’intensité face aux adversaires ?
C’est une très, très bonne préparation (sourire). La qualité est énorme, cela permet de ne jamais se relâcher. Chacun entraînement doit se faire en forme. Cela aide pour les matchs. Mais c’est vrai que les matchs c’est une autre intensité. Comme on joue tous les 3 jours, on ne peut pas faire les entraînements avec énormément d’intensité, il faut récupérer aussi. Mais la qualité que l’on a devant est incroyable.
France/Allemagne le 16 juin, il y a un 1-1, je monte ou je reste d’arrière parce que 1 partout c’est bien ?
Je monte (rires). Direct !