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Ligue 1 - Ghislain Printant limogé par le SC Bastia

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SCB/PSG – Printant « j’ai des regrets », mais reconnait la supériorité du PSG

Dans ses déclarations d’après-match, le coach de Bastia a livré une analyse du match très lucide, en évoquant d’abord des regrets. 

« Oui, j’ai des regrets, je suis triste pour les garçons qui ont été très généreux. Ils ont répondu et mis en application le travail de 15 jours. Pour eux, perdre 2-0 face au PSG, même si la tâche était compliquée et qu’on savait que Paris allait nous mettre sur le reculoir en 2ème mi-temps, ils ont réussi à poser des problèmes à cette équipe de Paris. Pendant 70 minutes, ils avaient pas mal de difficultés à nous déstabiliser. Après, on a peut-être la meilleure occasion du match et on n’a pas su la concrétiser, c’est le football. Mais ce que je retiens, c’est le contenu. Les garçons ont fait en sorte d’essayer de répondre et ils ne sont pas récompensés en retour. Je les félicite. »

Il félicite ses joueurs pour la performance délivrée pendant le match, du moins jusqu’au premier but parisien, puisqu’une fois menés au score, il reconnait que c’est devenu compliqué pour eux :

« Le PSG a dû se procurer sa première occasion en toute fin de 1ère mi-temps, cela prouve qu’on était dedans mais j’ai aimé le fait que les latéraux n’ont pas hésité à proposer du jeu dans les couloirs et, quand on a eu l’opportunité de jouer, on a joué. On a eu du déchet sur des pertes de balle faciles mais il y avait tellement d’efforts faits à la récupération qu’on peut le concevoir. Il y avait une disponibilité et une animation, on est restés sur notre idée directrice. Mais quand on s’est retrouvés menés au score, c’est devenu compliqué. »

Il est vrai que les Bastiais n’ont pas su exploiter au mieux leurs occasions qui leur auraient permis de compliqué davantage la tâche aux joueurs de la capitale.

Si les Corses ont bien résistés dans le jeu, le premier but parisien est entaché d’un très léger hors jeu de Cavani à la passe pour Zlatan, Ghislain Printant n’a pas oublier de rappeler un peu son mécontentement à l’encontre de l’arbitrage :  » Je suis allé voir le corps arbitral avec les images à l’appui… C’est un fait de jeu, un énième contre le Sporting de Bastia, mais je préfère m’abstenir et de parler de la prestation de mes garçons que de ce fait de jeu. Cela a fait très mal aux garçons et cela les a pénalisés. « 

L’entraineur corse n’est tout de même pas très objectif en critiquant l’arbitrage.En effet, Paris aurait pu bénéficier d’un penalty sur Aurier et les joueurs de l’Ile de Beauté, Cahuzac en tête d’affiche, se sont montrés assez violent tout au long du matchs. Le Sporting aurait donc logiquement pu finir la rencontre en infériorité numérique.

Il a toutefois reconnu la supériorité du PSG, principalement en seconde période. Des joueurs de la capitale qui ont su faire la différence pour aller chercher les trois points : « Paris a fait en sorte d’accélérer le jeu, d’élargir et de passer par les extérieurs. Ils avaient pas mal de difficultés à pouvoir nous déséquilibrer. Après, c’est le PSG, il y avait énormément de qualité en face. Je ne saurai jamais si le drapeau s’était levé à la 70ème minute et qu’on avait pu ressortir le ballon. Au vue de cette seconde mi-temps, Paris a fait en sorte d’aller chercher ses trois points. Mais j’ai une équipe de Bastia disciplinée et qui a réussi à placer quelques banderilles. On a mis le nez à la fenêtre mais cela n’a pas suffi. »

Printant a raison, Bastia a malmené et tenu longtemps en échec Paris. L’arbitrage n’y est pas pour grand chose dans le résultat comme il veut le faire croire mais depuis quelques matchs en championnat, le PSG peine à imposer son jeu et délivre des performances insipides faites essentiellement de domination stérile. Il ne faudrait pas que ce genre de matchs deviennent une habitude. En tout cas, contre le Real mercredi, un tout autre visage est attendu.

 

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