Adversaires
Gillot se méfie de « l’Ancelottime »
L’entraîneur des Girondins de Bordeaux, qui défient le leader parisien dimanche soir, reproche à ses joueurs un certain manque de constance. Un problème que le PSG ne connaît plus depuis l’arrivée de Carlo Ancelotti, du moins en ce qui concerne les résultats.
Francis Gillot est d’ailleurs étonné par la rapidité avec laquelle le technicien est parvenu à bâtir une équipe et lui inculquer la culture de la gagne. « C’est difficile de construire une équipe en très peu de temps car ce n’est pas en deux mois que l’on y arrive puisqu’il y a tellement de chose à revoir quand on est dans un club comme un système à mettre en place. Maintenant, le mérite de Paris c’est qu’il gagne les matchs même s’ils ne sont pas dominateurs et qu’ils ont des problèmes dans le jeu parce qu’ils ont des joueurs qui font la différence à tout moment grâce à leurs talents. Mais c’est vrai qu’au niveau du jeu collectif on reste sur notre faim évidemment. Ancelotti n’a pas encore eu le temps de bien peaufiner son système donc il tâtonne un peu et avec le temps ça va aller de mieux en mieux », imagine le coach girondin sur Infosport+.
Le PSG possède désormais la réputation d’un club capable « d’arracher » des points dans les ultimes instants d’une rencontre. « L’ancelottime » est devenu une période redoutée par les entraîneurs adverses. « On sera méfiant c’est sûr mais il faudra aussi l’être avant ces cinq dernières minutes. J’ai vu le match contre Caen qui a eu de nombreuses occasions où Paris a de la chance d’égaliser. Il y a des coups à faire, c’est sûr mais cela reste un match à l’extérieur, au Parc, un stade impressionnant avec une pression du public », conclut Gillot, qui regrette justement que son équipe ait concédé le point du match nul dans les arrêts de jeu à domicile face à Ajaccio (1-1), lors de la dernière journée de Ligue 1.