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Fiorèse raconte son calvaire et se lâche sur Armand

Passé du PSG à l’OM en 2004, Fabrise Fiorèse a vécu un calvaire. L’ancien attaquant parisien a raconté cette période de sa carrière pour le site de L’Equipe, en critiquant notamment Sylvain Armand, qui ne l’avait pas accueilli tendrement lors de son retour au Parc des Princes.

« Le passage du PSG à l’OM ? Je me suis toujours dit : c’est hallucinant, c’est démesuré. Je suis toujours parti du principe que ce n’était que du sport… Avant le joueur qui tape dans un ballon, il y a l’humain aussi. Qu’il y ait une rivalité entre les deux clubs, je le comprends, mais que ça devienne à ce point de la haine…Le problème, c’est qu’on a fait croire que c’était prémédité, alors que pas du tout. Dans l’intérêt du club, il valait mieux dire que Fiorèse partait comme un voleur. Vahid (Halilhodzic) a très bien joué le coup. On venait de prendre un point en trois matches. Ça l’a bien arrangé pendant 15 jours que les médias me tombent dessus. Une semaine avant la fin du mercato, on s’est pris le bec. Comme les résultats n’étaient pas terribles, ça commençait à crier dans les chaumières (sic). Le club avait fait venir Rothen et Yepes, qui n’étaient que l’ombre d’eux-mêmes. Vahid ne les avait pas mis dans les meilleures conditions, or, au PSG, il faut être bon tout de suite. En tant que vice-capitaine, je suis allé lui parler pour lui dire de donner plus de lest, d’aider les nouveaux, mais il a pensé que je venais revendiquer des choses dans mon intérêt… Il s’est senti trahi, il est devenu parano, il a tout mélangé…Mais à trois jours de la fin du mercato, je n’avais qu’un club sur moi : Sochaux. Guy Lacombe avait su que j’étais en froid avec Vahid, et il m’avait proposé de venir. José (Anigo), je ne l’ai eu que 48 heures avant la fin du mercato. Ils venaient d’en prendre trois à Metz. Ils jouaient en 3-5-2 et Lizarazu militait pour qu’ils jouent en 4-4-2. Ils avaient quelqu’un pour jouer à gauche, mais personne à droite…Mon retour au Parc des Princes ? Psychologiquement, j’étais prêt à voir des choses invraisemblables, inimaginables. Mais à la base, ça me faisait plutôt rire, parce que je suis un peu provocateur. Une heure trente avant le match, le staff de l’OM m’avait dit de ne pas aller sur le terrain, mais je leur avais répondu : «Vous m’avez fait venir au club, je vais aller sur le terrain et faire comme d’habitude». Là, j’ai vite pris la température, mais je n’ai pas eu peur. Tu sais que tu es moins en danger sur le terrain qu’en dehors. Après, ce qui m’a étonné, c’est qu’un fameux latéral gauche qui est encore au PSG m’a mis un attentat devant la tribune présidentielle. Il a failli me péter la cheville alors qu’il n’avait rien à avoir dans ces histoires. Vraiment un petit con. Quand je vois que huit ans après, vu ce qu’il a apporté à ce club, il est toujours là, je me dis qu’il a vraiment dû… Pour certains, on devrait faire un test de QI. Il n’y a pas que les pieds qui comptent », a raconté celui qui a ouvert récemment un camion de vente de glaces à Annecy.

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