Djorkaeff « Avec Leonardo, c’est un peu plus clair, un peu plus fluide, c’est ce dont le club a besoin. »

Youri Djorkaeff, milieu offensif aujourd’hui ambassadeur du Paris Saint-Germain qui accompagne le club lors de sa tournée en Chine, s’est confié auprès du Parisien. L’occasion d’évoquer les attentes pour la saison 2019-2020 et le retour du directeur sportif Leonardo

« Beaucoup de choses, comme d’habitude (rires) ! Les pré-saisons sont toujours intéressantes. L’excitation débute, l’organigramme est reconstruit… C’est un point important avec l’arrivée de Leonardo au club. C’est lui qui va donner le tempo de la saison qui se prépare. Il y aura encore peut-être des mouvements ou des sorties. C’est un peu plus clair, un peu plus fluide, c’est ce dont le club a besoin.

Ce besoin existait-il réellement ?

Depuis le départ de Leonardo, il y a toujours eu un manque de ce côté-là, dans la relation entre le club et le sportif. Il l’avait bien fait à son premier passage. J’espère qu’il aura la même réussite dans le second. Dans les grands clubs, il faut ce genre de postes et aussi des gens qui sont du club, qui y ont joué.

Djorkaeff « L’exigence doit être à tous les niveaux : sur et en dehors du terrain. »

Le PSG semble plus strict, une chose qui a manqué ?

Je ne sais pas si ça manquait. Mais c’est peut-être aussi la direction dans laquelle veut aller le PSG. L’exigence doit être à tous les niveaux : sur et en dehors du terrain. Ça passe par l’image du club. Aujourd’hui, je ne parle pas pour le club, mais je suis sûr qu’ils connaissent les erreurs du passé. Le but est d’avancer, de construire et être meilleur dès la semaine prochaine. »

Forcément, avant le début de la saison on attend de grandes choses. Le PSG s’installe petit à petit parmi les grands et doit donc viser les titres. Bien sûr, les Parisiens espèrent un grand parcours en Ligue des Champions. Mais, comme l’a souligné le coordinateur sportif Scherrer Maxwell, il faut bien penser à chaque compétition et chaque match. C’est de toute façon la seule manière de réussir en Europe. C’est une habitude, une mentalité.

Laquelle doit être installée à chaque étage et journée par le club. Les joueurs ont leurs responsabilités, mais c’est aux dirigeants d’installer un cadre et les directions. Ce qui a manqué les dernières années. On a vu des manques dans l’état d’esprit qui ont fini par se payer. Sans forcément tout régler d’un coup, Leonardo semble parti pour beaucoup améliorer ce domaine. Ses premières déclarations renforcent cette idée. Ainsi que le mercato sans « star » et très intelligent.