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Da Fonseca craint une Ibra-dépendance
Dès la première rencontre officielle de la saison, Zlatan Ibrahimovic s’est montré à la hauteur du vacarme médiatique ayant entouré son arrivée dans la capitale.
Le géant suédois confirme déjà son statut de star internationale. Et si sa seule présence dans l’équipe francilienne plaçait les autres joueurs dans l’ombre ? C’est ce que semble craindre Omar Da Fonseca. « J’espère que le jeu du PSG ne va pas consister toute la saison à balancer de longs ballons sur Ibra. En première mi-temps (lors de la rencontre face à Lorient, Ndlr), on a compté plus d’une vingtaine. C’est excessif. Comme Menez et Lavezzi ont joué à la même hauteur que lui, c’était aux milieux de terrain, notamment Bodmer et Chantôme, de venir derrière pour combiner avec lui à base de une-deux et créer le surnombre, ils ne l’ont jamais fait en première période, et peu en seconde. Ibra mérite mieux que ses longs ballons, même si sa puissance athlétique lui permet de prendre le dessus sur les défenseurs », a confié l’ancien avant-centre argentin, dans les colonnes du bi-hebdomadaire France Football à paraître mardi.
Ibrahimovic possède toutes les qualités de l’attaquant du football moderne : puissance physique, technique naturelle, altruisme… « Ibra c’est aussi un joueur qui, pressé par Ecuele Manga le long de la ligne de touche, est capable de se retourner à une vitesse supersonique, de déborder et de centrer du gauche. C’est aussi un joueur qui transforme les briques en bijoux, comme ce ballon qu’il anesthésie en pleine extension d’un contrôle du bout du pied. Il possède une agilité de jambes et une souplesse incroyable pour son gabarit. Il ne faudrait pas qu’il devienne indispensable trop vite », poursuit Da Fonseca, devenu consultant pour la chaîne sportive beIN Sport depuis le mois de juin dernier.