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Cayzac : « Un chèque ne suffit pas »
Président du Paris Saint-Germain de juin 2006 à avril 2008, Alain Cayzac n’a pas connu la période la plus avantageuse du club de la capitale pour occuper cette fonction.
Il en aurait certainement été autrement aujourd’hui avec les moyens colossaux dont disposent désormais les Rouge et Bleu. Le publicitaire n’en demeure pas moins un supporter inconditionnel et s’extasie devant le recrutement effectué. « Zlatan, c’est une autre dimension et surtout une formidable nouvelle pour le PSG. C’est vrai qu’il y a des moyens financiers, mais cela ne suffit pas. Il a fallu que Leonardo soit brillant et s’aide de son réseau pour convaincre un joueur comme Ibrahimovic », assure Alain Cayzac sur les ondes de RTL, tout en précisant que Paris n’a pas perdu son identité en s’attachant les services de joueurs exclusivement étrangers. « Le PSG aurait perdu son identité s’il avait quitté le Parc des Princes. Il reste aussi des Français dans cette équipe, comme Sakho, Camara, Bodmer, Chantôme, Armand, Jallet… », rappelle-t-il, même si la plupart d’entre-eux ne partiront pas avec un statut de titulaire cette saison.
Avec un effectif pléthorique comme celui que possède dorénavant le PSG, la personnalité du coach prend tout son sens. « Le fait qu’Ancelotti soit là, sans faire injure à Kombouaré, c’est rassurant. Dans cette équipe, on retrouve des joueurs de caractère et des grandes stars. Tout le monde ne va pas jouer les matchs et il faut vraiment une personnalité comme Ancelotti pour faire fonctionner la machine », analyse Cayzac. Selon lui, le projet des nouveaux propriétaires et de Leonardo est un modèle de cohérence. « Ce que je trouve bien, au-delà des moyens, c’est que le recrutement est très intelligent, avec une arrivée dans chaque ligne, comme cela a été annoncé. Il ne faut pas sous-estimer les recruteurs comme Leonardo. Il ne suffit pas seulement de faire un chèque pour réaliser un transfert. Il faut convaincre, il faut donner des garanties sur le projet futur du club. Je suis tout à fait admiratif du boulot fait aujourd’hui par le PSG », conclut celui qui avait songé à plusieurs techniciens d’envergure internationale pour la survie du club francilien à l’époque, tels que José Mourinho ou Gérard Houllier.