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3 joueurs du PSG dans le onze-type de l'Equipe de la 14e journée de Ligue 1

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Cavani « il ne s’agit pas d’être content que pour soi-même mais pour le groupe »

Avec le départ de l’omnipotent Zlatan Ibrahimovic cet été, d’aucuns s’inquiétaient pour le Paris Saint Germain: Edinson Cavani, souvent raillé pour son inefficacité patente, allait-il être en mesure de reprendre le flambeau ? Près de trois mois après le début de la saison, les chiffres parlent d’eux-mêmes. 

L’attaquant uruguayen a inscrit 10 buts en dix rencontres de Ligue 1 et quatre en trois matchs de Ligue des Champions. La comparaison est même cruelle avec le géant suédois traverse actuellement une période de disette offensive à Manchester United. Au total, en dépit de ses tentatives ratées, El Matador est impliqué dans 15 des 31 buts parisiens depuis la reprise, soit quasiment un sur deux.

Dans une interview accordée au site FootPack, spécialisé dans les équipements sportifs, l’attaquant francilien a longuement insisté sur sa forme étincelante et rappelé également que son bonheur s’inscrivait dans le collectif parisien.

« C’est un bon moment. Nous, les attaquants, nous passons souvent par de bons et de mauvais moments. En ce moment, c’est une bonne période et je suis content, c’est normal parce que je travaille pour ça. Mais il ne s’agit pas d’être content que pour soi-même mais pour le groupe et j’espère que tout pourra se passer comme nous le souhaitons tous et que la joie personnelle que l’on peut avoir en tant qu’attaquant devienne une joie collective afin que nous puissions continuer dans la bonne voie. »

Généralement cantonné sur le flanc gauche de l’attaque du PSG les saisons précédentes, Cavani a retrouvé sa place de prédilection, en pointe. Le joueur multiplie les courses, tâche de se rendre disponible pour ses partenaires en se créant les bons appels. Travailleur acharné, l’Uruguayen se fixe constamment de nouveaux objectifs à atteindre pour parvenir à s’améliorer et atténuer se faiblesses récurrentes.

« Je crois que cela fait partie des choses qu’on a dans le sang. Mais je sais aussi que le football n’est pas seulement une chose que tu dois avoir dans le sang, mais aussi quelque chose qui s’améliore avec le temps et le travail. Depuis petit, j’ai toujours aimé courir, bouger. J’aimais les défis. Et mes défis étaient toujours d’avoir la capacité de me déplacer, de lire le jeu, d’anticiper. Et avec le temps, j’ai amélioré cette capacité. Parce que je suis content que tout n’est pas inné, mais que j’ai aussi travaillé pour améliorer beaucoup de choses. Après, sur le terrain, ça peut paraître naturel mais il y a beaucoup de travail derrière tout ça, derrière ce qui se voit. »

Malgré les critiques, les moqueries dont il a été l’objet, Edinson Cavani puise sa force dans le travail. Perfectionniste, exigeant avec lui-même, il se met continuellement au service de l’équipe et n’hésite pas à suppléer ses défenseurs, lors de rencontres engagées. Avec le départ définitif d’Ibrahimovic en Angleterre, l’on se rend compte de l’importance que revêt l’ancien attaquant de Naples à la pointe de l’attaque parisienne. Dans un secteur en crise, il est désormais l’élément indispensable, celui qui peut venir à bout d’une situation complètement bloquée.

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