Bordeaux/PSG – Mbappé « On doit admettre que dernièrement on fait moins peur…C’est à nous de réagir »

Kylian Mbappé, attaquant de 20 ans du Paris Saint-Germain, a fait son retour après un mois de blessure ce samedi avec une entrée remarquable lors de la victoire 0-1 contre Bordeaux (8e journée de Ligue 1). L’international français, auteur de la passe décisive pour Neymar (attaquant de 27 ans), s’est arrêté au micro de Canal+ après le succès parisien.

« Cela a été dur face à la défense ? 

Oui, bien sûr. Quand on joue on se dit toujours que l’on va y arriver. On doit admettre que dernièrement on fait moins peur. Les équipes se disent qu’elles peuvent faire quelque chose. Alors elles essayent de jouer, d’attaquer. C’est à nous de réagir.

C’est normal, quand on ne gagne pas les équipes ont moins peur. Alors il faut marquer et gagner beaucoup de buts et ça redeviendra comme avant.

Mbappé « je dois marquer au moins 1 ou 2 buts. »

Moi en forme ?

Vous êtes gentil, mais je dois marquer au moins 1 ou 2 buts. Au moins j’ai fait la passe pour Neymar.

J’ai voulu le servir ?

J’ai essayé de le chercher, des fois peut-être que je n’aurais pas dû. Et d’autres je ne l’ai pas cherché alors que je n’aurais pas dû.

La blessure ?

C’est normal, elle est un peu là dans la tête alors il y a le frein pendant quelques matchs, comme ce soir. »

On voit donc toujours la même ambition dans les propos de Mbappé, qui est conscient de ses erreurs et ne se satisfait pas seulement de la victoire ou d’une passe décisive. Il sait qu’il peut faire encore plus, même s’il revenait de blessure. On a tout de même peu vu le « frein ». Mais les ratés de l’attaquant auraient pu donner des regrets en fin de match quand Bordeaux a poussé. C’est un petit rappel des progrès à faire encore.

Il reste cependant que l’on peut être satisfait de la performance parisienne ce samedi. Il n’a manqué que l’efficacité pour remporter une large victoire. Cela viendra avec les joueurs importants qui reviennent et peuvent enchaîner, comme Mbappé. De quoi refaire vraiment « peur » en Ligue 1. Et il faudra y arriver aussi en Ligue des Champions.