Autour du PSG
Blanc voit des soucis individuels et ne s’inquiète pas.
Hier encore, le Paris Saint-Germain a déçu. Une chose presque normale que l’on a du mal à expliquer à force. Après le match nul au Parc des Princes, l’entraîneur parisien, Laurent Blanc, a donné son analyse.
« On attend plus du PSG. Si on n’avance pas très vite, il faut voir ce que feront les adversaires. Il faudra être meilleurs en championnat, dans le jeu. J’aime que mon équipe joue bien, mais pour cela il faut qu’elle soit en grande forme, individuellement et collectivement. Sur cette phase aller, individuellement, et ça rejaillit sur le collectif, on n’était pas au top. Même si on n’est pas très bon ni beau à voir jouer, on a su être efficace, on a su préserver l’essentiel, c’est-à-dire pouvoir rebondir en 2015. On peut relever les défis, on n’est pas largués en championnat et on est encore qualifiés dans les coupes. Cavani, c’est un manque de confiance, de spontanéité, alors que ce garçon en a plein, de la spontanéité, des deux pieds et de la tête. Il vit un moment difficile, ce n’est pas le seul. On aura besoin de toutes nos forces. »
L. Blanc aime que son équipe joue bien, c’est normal. Par contre, sa conception du « bien jouer » est trop connu de tous. La possession de balle, quitte à ne pas partie en contre. Seul Lucas se projette quelques fois. Mais sinon, quasiment systématiquement, les parisiens préfèrent prendre des risques derrière que de partir en contre. Bien sûr qu’avoir la balle est une chose, mais il ne faut pas non plus la posséder..pour la posséder. Quand un contre se présente, il faut aussi savoir jaillir et faire mal à l’adversaire. Une chose que Paris fait de moins en moins. Alors oui, le temps est encore bien là, mais il faut aussi des solutions, qui doivent émaner en partie de L. Blanc.
Cela peut passer aussi par Cavani, qui doit retrouver son niveau de jeu. Après une période de mieux, l’uruguayen est encore entrain de disparaître. Certains désigneront peut-être le retour de Ibrahimovic comme cause, mais ce n’est tout de même pas de la faute du suédois si Cavani ne réussit pas un contrôle dans la surface. Le PSG ne peut en tout cas, pour le moment, pas s’appuyer sur ses individualités, car trop ne sont pas en forme. La réponse devra donc être collective. Les parisiens ont deux semaines pour trouver la formule.