Blanc « relancer la machine », « montrer qu’on veut gagner »

 

A la veille de réception de Bastia pour le compte de la 20e journée de Ligue 1, l’entraîneur du Paris Saint-Germain, Laurent Blanc, s’est exprimé en conférence presse.

Comment le PSG a évolué depuis sa défaite 4-2 contre Bastia il y a un an?

« On n’est pas à l’abri du genre de match que l’on avait fait à Bastia. On avait fait une belle première mi-temps avant de débrancher en seconde. Aujourd’hui, ce genre de match on les maîtrise mieux.

On a progressé individuellement ainsi que collectivement. Je l’ai répété plusieurs fois. Les joueurs ont été plus déterminés, mieux préparés, mais c’est surtout collectivement que l’on fait beaucoup mieux. La preuve c’est notre solidité défensive. Si on y arrive, c’est que l’on travaille tous ensemble.

On a fait une très belle première partie de saison mais il en reste une seconde et c’est là que les choses se perdent et se gagnent. »

La match de reprise face à Wasquehal : compliqué à cause du turnover ou du travail intensif pendant le stage?

« Les deux, tu peux encore ajouter que les joueurs ont beaucoup voyagé, le décalage horaire peut-être difficile à digérer.

Il faut se remettre dans la compétition. Ça sera un peu le teneur de mon discours demain. Il faut reprendre, le marathon recommence. Si tu en fais un , quand tu prends une pause c’est super, mais la reprise c’est souvent très difficile sur les premiers kilomètres.

On a eu quelques difficultés lors de la reprise, à cause des conditions métélogiques compliquées. Ce sera peut-être encore le cas en janvier. Il faut surtout relancer la machine. »

19 points d’avance, un risque de relâchement? Un changement de management?

« Je ne vais pas dire que c’est une mauvaise chose d’avoir autant d’avance. On l’a mérité. On a fait un très bon parcours, les autres un moins bon.

On veut continuer d’engranger des points. Il faut relancer la machine comme je disais, aussi pour montrer aux adversaires qu’on veut encore gagner.

Et le succès c’est la meilleure préparation pour les grands matchs.

On a un large effectif, certains ont été blessés, cela peut aussi permettre de leur donner un peu plus de temps pour les remettre en forme. L’avance permet aussi de ne prendre aucun risque. Si l’on continue comme cela, dès qu’on doute de la capacité d’un joueur sur un un match, on peut le préserver, c’est un vrai luxe.

On l’a vu l’an passé, si le PSG veut espérer aller au bout de la Champions League, il faut avoir l’effectif à 100%. »

Calendrier surchargé : que faire? Sonder les coachs?

« Apparemment, pas trop (rires). Je ne dis pas que nous avons raison, mais nous avons une idée.

Le paradoxe dans le football, c’est que l’on parle beaucoup du calendrier, certainement très difficile à faire, mais ce que je peux dire c’est que le problème du football, c’est surtout que les grands joueurs sont toujours sollicités, avec toutes les compétions et les équipes nationales. Ils ne s’arrêtent jamais.

Ces joueurs là, on en a besoin, mais à force de les user, on les casse. Le spectacle, c’est eux qui le font, il faudrait essayer de les préserver un peu. »

Rêve de Ligue des Champions 2016?

« Ce n’est pas que en 2016, c’était aussi en 2015. La Champions League a pris une importance incroyable. Au début ce n’était pas comme ça. A un moment en Italie, le plus important c’était le championnat.

Maintenant y’a des investisseurs, des télés, c’est une référence mondiale. Tout le monde veut la gagner, cela rajoute de la pression. Bien sûr je serais très heureux de la gagner. »