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Laurent Blanc s'amuse de la curiosité des journalistes

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Blanc : « On ne s’adaptera pas au jeu de Chelsea »

« On a préparé ce match d’une manière très professionnelle, comme d’habitude. Je pense que c’est pareil pour Chelsea. Les deux équipes ont deux styles de jeu différents et joueront avec leur philosophie. Si on a commence à s’adapter pour ne pas subir les contres de Chelsea, on va jouer contre-nature et donc moins bien que ce que l’on peut faire. Il faudra être très forts défensivement. On va tenter de marquer des buts mais on reçoit et il sera important de ne pas en prendre. Mais on sait que Chelsea est fort en contre, ils excellent dans ce domaine et il faudra faire très attention. Mourinho connaît certains de nos joueurs (Maxwell, Thiago Motta et Ibrahimovic, ndlr) ? Il les a entraînés, c’est normal. Il va vouloir limiter l’importance de ces trois joueurs mais ils ont l’expérience de la Champions League. Et Chelsea ne va pas modifier sa façon de jouer, ils vont jouer avec leur qualité et ne s’adapteront pas à notre jeu. Ce sera une opposition de styles intéressantes. On marque pas mal de buts, ils en encaissent très peu, on verra quelle équipe prendra le dessus sur l’autre. Eden Hazard ? Il m’a toujours impressionné dans sa façon d’éliminer les joueurs, dans ses appuis et accélérations. Il a l’art de provoquer des situations dangereuses. Quand Chelsea est en difficulté, il possède une liberté totale pour aider son équipe. C’est devenu un joueur majeur de Chelsea, il a une marge de progression importante et va devenir un très grand joueur », a observé le technicien parisien, avant de s’exprimer sur le projet du PSG et la place du club de la capitale au sein du gratin européen.

« C’est très excitant pour un entraîneur et un joueur de faire partie de ce projet, a-t-il indiqué. Tout va très vite. Mais une seule chose prend du temps, c’est l’expérience. On voit par exemple que Manchester City ne parvient pas à atteindre les quarts de finale de la Ligue des Champions. Il y a beaucoup d’ambition et de moyens à Paris, et dans les compétitions nationales, on a atteint nos objectifs. Mais en Europe, par rapport aux clubs qui sont présents, nous sommes l’un des deux clubs les moins expérimentés. Il nous faudra un certain temps pour vraiment faire partie des quatre ou cinq meilleurs clubs européens. Il faut passer par des matches comme celui de demain soir pour progresser. Le niveau du championnat français ? Il y a deux gros clubs qui le dominent. C’était pareil pour Mourinho en Espagne lorsqu’il entraînait le Real Madrid. Ce n’est pas propre à la Ligue 1. La seule façon de montrer que le championnat de France est composé de grands joueurs, c’est de faire un grand match demain. »

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