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Blanc : « Ibra et Cavani, ça peut faire mal ! » (1/2)
En plus de la conférence de presse offerte jeudi, Laurent Blanc a accordé un long entretien pour Le Parisien. L’entraîneur du PSG s’est tout d’abord exprimé sur le duo que formeront Edinson Cavani et Zlatan Ibrahimovic, ainsi que sur le mercato et l’avenir de Mamadou Sakho.
« Si Paris a la meilleure attaque du monde ? Vous pouvez le penser, un autre pensera le contraire, un 3e dira que la meilleure attaque, c’est une autre. Avec Ibra et Cavani, on possède deux des meilleurs buteurs européens. On les a tous les deux sous le même maillot. C’est une attaque qui fait rêver. Mais ils n’ont encore jamais joué ensemble. Mon boulot, c’est de les faire jouer ensemble et qu’ensemble ils gardent la même efficacité qu’ils avaient avant de se connaître. Si on arrive à les faire cohabiter sans altérer leur efficacité, ça peut faire mal ! , a prévenu le technicien français, avant de faire de nouveau part de son envie de voir son équipe créer du beau jeu. J’ai un bémol. J’adore le beau jeu, oui, je le revendique. Mais j’adore surtout gagner ! J’ai l’impression que l’on me cantonne au beau jeu, qu’à la limite je préfère bien jouer et perdre. Non ! J’adore gagner ! C’est mieux si on gagne avec la manière. Parce que j’adore quand on joue bien. Je prends des joueurs ou j’en élimine en fonction de ça, c’est vrai. On possède des joueurs offensifs de très grande qualité. J’ai envie que l’on conserve l’équilibre de l’équipe mais que l’on profite de nos atouts offensifs énormes. Pour bien jouer, on a besoin d’artistes et de joueurs un peu plus besogneux. C’est une alchimie. A Paris, on a tout. Si on pouvait produire du jeu en étant efficace, ce serait le pied. »
Concernant Mamadou Sakho, Blanc a avoué que le jeune défenseur parisien pourrait quitter le PSG cet été pour obtenir plus de temps de jeu. « C’est une réflexion qu’il a. Je lui ai dit qu’il devait accepter la concurrence. S’il l’accepte, il doit rester au PSG. Dans les grands clubs, il y a toujours la concurrence, tous les postes sont doublés. Dans l’axe, on a cinq joueurs pour l’instant, je préférerais en avoir seulement quatre. Ils ont tous le potentiel pour être titulaires. Pour l’instant, il est là. S’il est meilleur que les autres, il jouera. Si je l’estime moins bon que les autres, il attendra. Mais ce discours vaut pour Sakho comme pour les autres. Très peu de joueurs peuvent être considérés comme intouchables. Il y en a, c’est vrai. Mais ce n’est pas propre au PSG ou à mon management : c’est le cas dans tous les autres clubs. Tous les entraîneurs ont des joueurs, des hommes, qu’ils apprécient. On sait que la saison va être longue, qu’il y aura des turbulences. Je dois savoir sur qui je peux compter. Et à un ou deux joueurs près, je sais qui je veux faire monter dans l’avion. Sur certains postes, j’ai déjà une hiérarchie très claire, sur d’autres non. Ce seront les matchs et les performances qui vont décider, a expliqué l’ancien sélectionneur de l’équipe de France, toujours fan de Yohan Cabaye mais sans pour autant être catégorique sur le fait que le PSG allait encore recruter d’ici septembre. A l’heure actuelle, je dis non. Après, selon le dégraissage qu’il y aura, il est possible qu’on prenne un joueur supplémentaire. Cabaye ? C’est un très bon joueur, je n’ai pas changé d’avis (sourires). Pour l’instant, il est à Newcastle. J’ai aussi lu qu’il était sur les tablettes de Tottenham. Newcastle, Tottenham ou Paris, j’espère qu’il sera toujours dans un grand club en septembre (rires). »