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@Catherine Steenkeste/Getty Images for Qatar Airways

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Barcola l’assure « il fallait que je prenne mes responsabilités »

Bradley Barcola, ailier de 22 ans de l’Equipe de France et du Paris Saint-Germain, s’est livré dans une longue interview pour Le Parisien. Il a expliqué ce qui a changé depuis l’année dernière et en particulier son désir de devenir plus fort dans la finition. Il a notamment déclaré qu’il devait tirer davantage au but. Enfin, il assure qu’il travaille dur pour améliorer sa finition.

Barcola « Il m’a rappelé que j’étais d’abord attaquant et ce qu’on demande à un attaquant, c’est de marquer »

« Avez-vous abordé cette saison avec l’idée d’être plus décisif devant le but ?

Oui, clairement. C’est ce qui me manquait l’année dernière. J’étais plus dans un rôle d’ailier percutant, je n’avais pas ce côté tueur. Le coach a été le premier à me le reprocher. Il m’a toujours dit que ce que je faisais, c’était très bien, mais il m’a rappelé que j’étais d’abord attaquant et ce qu’on demande à un attaquant, c’est de marquer. Il fallait que je rentre ça dans mon jeu. Si je l’intégrais, il était sûr que j’allais être un très, très bon joueur.

Barcola « Je fais également du rab après les séances »

Y a-t-il eu un déclic ?

C’est surtout une question de mentalité. Cela nécessite d’être plus concentré, d’avoir cette envie de marquer et faire marquer. Il faut vraiment mettre cela en place dans sa tête pour se dire : « Aujourd’hui, je dois faire quelque chose ! »

Vous avez un peu votre « spéciale » aujourd’hui avec ce tir enroulé de la gauche…

(Il rigole) Elle va venir cette « spéciale », elle n’est pas encore 100 % maîtrisée. Mais je la travaille énormément lors des entraînements et c’est en nette amélioration. Quand on a des petits jeux de finition, et on en fait beaucoup, il faut travailler les gestes sérieusement en sachant que dans les matchs je vais pouvoir le reproduire. Je fais également du rab après les séances.

Barcola « J’ai beaucoup travaillé la finition »

Y a-t-il une chose en particulier que vous faites cette année et que vous ne faisiez pas l’année dernière ?

Tirer, déjà. L’année dernière, on m’avait montré une statistique, je n’avais vraiment pas beaucoup de tirs. J’ai beaucoup travaillé la finition. Je me suis dit que dès que j’allais avoir le ballon pour tirer, il fallait que je prenne mes responsabilités. Et c’est ce que je fais.

Vous n’êtes pas seulement buteur, également passeur. On l’a encore vu contre Lens, samedi. Qu’est-ce que vous aimez le plus : le but ou la dernière passe ?

Je suis attaquant, je préfère marquer. Mais je prends du plaisir, aussi, quand je fais marquer mes partenaires. »

Il peut courir vite, il peut marquer quelques buts, il peut mettre à mal l’adversaire, mais tant qu’il aura un ratio d’occasion bien trop supérieur à son nombre de buts, il y a aura un sentiment mitigé qui régnera. Dans un match, il y a de grandes chances qu’il soit décisif, mais à Paris, on lui demande davantage.

Marquer, c’est bien, mais s’il a 5 occasions de le faire ou de faire une bonne passe et que cela ne se convertit qu’en 1 seul but, alors ce n’est pas suffisant. Il doit travailler pour mettre encore plus de réalisme dans son jeu. Il doit augmenter le curseur.

Dans beaucoup d’équipes, ses statistiques seraient très bonnes, à Paris, elles commencent à prendre de l’ampleur, mais au regard des différences qu’il fait, ce n’est pas encore assez. À lui de passer ce cap, d’avoir encore plus de sang-froid devant le but. Quand il arrivera à enchaîner des matchs où il sera doublement décisif, alors il aura gagné un temps et franchi un cap.

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