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Bahebeck : « Quelque chose de particulier »

Prêté à Troyes cette saison, Jean-Christophe Bahebeck vivra un moment particulier samedi lors du match face au PSG au Parc des Princes, le stade où il a effectué ses débuts dans le monde du football professionnel.

« C’est quelque chose de vraiment particulier. C’est mon club formateur, j’y suis depuis que j’ai 14 ans… Ça va donc faire bizarre de revenir au Parc avec un autre maillot. Après, ils restent sur deux défaites en championnat et ils vont vouloir réagir au Parc, devant leur public. Ça va être très dur pour nous, mais on va faire le maximum pour ramener au moins un point. On ne sait jamais, a-t-il déclaré pour Sports.fr, lui qui a eu la chance de croiser Zlatan Ibrahimovic avant d’être prêté à Troyes, cet été. Je l’ai côtoyé quelques jours avant de partir, mais je ne me suis jamais entraîné avec lui. Il est impressionnant mais pour un joueur de sa qualité, il doit presque trouver ça normal de réussir à s’imposer si vite, car il l’avait déjà fait dans différents championnats. Mais avoir un joueur comme ça, pour le PSG et pour la Ligue 1, c’est vraiment une très, très bonne chose. »

Mais Bahebeck n’a pas côtoyé très longtemps l’attaquant suédois puisqu’il a été prêté à Troyes afin de gagner du temps de jeu, après avoir déjà voulu le faire l’hiver dernier. « C’est vrai que j’avais déjà fait une demande de prêt en janvier, parce que je savais que ça allait être compliqué de jouer avec l’arrivée de Carlo Ancelotti, et aussi parce que les Qatariens voulaient encore faire venir des stars. Mais Leonardo n’a pas voulu me laisser partir, il me disait que je n’étais pas encore prêt et surtout que j’apprendrais beaucoup auprès d’Ancelotti. Je l’ai écouté. Mais cet été, avec les arrivées des nouvelles recrues, je savais que j’allais encore moins jouer. J’ai donc refait une demande pour être prêté, et elle a été acceptée. L’arrivée de grands joueurs peut faire un peu peur, mais il faut toujours continuer à travailler. La politique des Qatariens est de faire une équipe pour gagner le championnat cette année, et la Ligue des champions d’ici deux, trois ans. Peut-être que ce sera plus difficile au niveau de la formation et des jeunes joueurs… Mais il ne faut pas lâcher, car si tu es bon, on te regardera toujours, a souligné le jeune international espoir français, qui a vu Mamadou Sakho rester à Paris et s’imposer après avoir évoqué un départ l’été dernier. C’est du « Mamad » tout craché, c’est un vrai battant ! Je savais qu’il n’allait pas partir. Il aime les défis, et il a montré qu’il avait le niveau pour jouer dans cette équipe. Il est titulaire en équipe de France, il continue à se battre et pour l’instant, ça se passe très bien pour lui. J’espère pouvoir faire de même… »

Sports.fr

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