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Ancelotti : « Zlatan, c’est une légende ! »
Dans un entretien accordé au Figaro, Carlo Ancelotti a souhaité tressé des lauriers à Zlatan Ibrahimovic et le défendre face aux attaques de Jean-Michel Aulas après son coup de pied sur Lovren.
L’entraîneur parisien n’hésite pas à qualifier son joueur de légende et ne comprend pas les agissements du président de l’OL. « Je ne suis pas surpris par son niveau technique. C’est un joueur très professionnel et très motivé. Il joue pour l’équipe. Il marque et fait marquer. Zlatan, c’est une légende ! D’ailleurs je me demande s’il n’est pas plus content quand il fait une passe décisive que quand il marque. Il n’est pas obsédé par le but. S’il est sanctionné par la commission de discipline ? Je serais très surpris. La faute n’est pas du tout volontaire. C’est vrai qu’elle aurait pu être dangereuse. Mais l’arbitre a bien vu l’action et il n’a pas sanctionné Zlatan, a rappelé Carletto, qui estime comme Leonardo que Jean-Michel Aulas doit laisser Zlatan tranquille. Oui, bien sûr. Car, avec sa déclaration, il a fait pression sur la commission de discipline. Ce n’est pas normal. Aulas est le président de Lyon, pas celui de la commission de discipline ! »
Ancelotti a également tenu à tenu à s’étonner du retour en force de Javier Pastore, très performant lors des derniers matches. « C’est sans doute celui qui a changé le plus son attitude depuis vingt jours. Ce n’est plus le même sur le terrain. Je n’ai pas spécialement plus parlé avec lui dans les moments difficiles. Je suis ici pour l’aider à être meilleur. Sa saison a été particulière. Il a très bien commencé avec un très bon mois d’entraînement. Puis, après, il a mal joué. Il a perdu confiance. Il revient fort, s’est satisfait le technicien italien, avant de revenir sur la crise traversée en novembre. Je savais en début de saison qu’il fallait avoir du temps pour construire une équipe. Mais, dans les moments difficiles, on a su rebondir. J’ai toujours connu des moments difficiles dans ma carrière. Quand tu arrives à te sortir d’une période comme celle que l’on vient de vivre, tu as grandi. Et je pense que nous sommes forts aujourd’hui. On n’a jamais affiché autant de solidité et d’esprit collectif. C’est le meilleur PSG que j’ai vu depuis que je suis là. Ce qui a changé ? Beaucoup de choses. En premier lieu, l’attitude des joueurs. Ils sont plus focalisés sur l’objectif. Il y a plus de travail collectif sur le terrain. Le nouveau système en 4-4-2 a probablement aidé les joueurs à être plus confiant. Mais la grosse différence, je le répète, c’est l’attitude des joueurs. Ils ont commencé à jouer ensemble avec altruisme. Ce n’est pas avec un système que tu gagnes les matchs. Les joueurs ont compris qu’il fallait prendre plus de responsabilités pour le club sur et en dehors du terrain. C’est vrai qu’il y a beaucoup de nouveaux joueurs. Il y a eu quelques problèmes de communication car certains ne parlent pas français. Le dernier mois, les joueurs ont essayé de plus communiquer. À l’entraînement, notamment. Le changement radical, c’est la méthodologie de l’entraînement depuis un mois. On travaille plus tactiquement. C’est la même méthodologie que j’ai utilisée à Chelsea. Mais, quand je suis arrivé là-bas, l’équipe était déjà formée. Ici, il y a plus besoin de travail tactique car on construit une nouvelle équipe. Si on n’est pas champion ? On va être champion. Donc je ne me pose pas la question (sourire).»