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Van der Wiel explique qu’au PSG il en « avait marre du football »
Gregory Van der Wiel, ancien arrière droit qui a joué notamment au Paris Saint-Germain (2012-2016) et avec les Pays-Bas (46 sélections) qui a arrêté sa carrière tôt en 2018 (à 32 ans), s’est confié au micro de Kick’t Net à propos de ses années de joueur. Il est notamment revenu sur une arrivée au PSG qui n’était pas particulièrement voulue, mais aussi sur les mois très difficiles à vivre qui ont mené à son départ.
Van der Wiel « Il y a également eu quelques incidents lors de ma dernière saison. »
« J’ai reçu une offre de prolongation de trois ans, c’est vrai, mais j’ai choisi de ne pas prolonger. Je n’étais pas super-heureux là-bas. Je ne jouais pas toujours. Il y a également eu quelques incidents lors de ma dernière saison, qui ont fait que j’en ai eu marre. Le live Périscope de Serge Aurier par exemple, où il parlait du coach et de moi notamment, avec sa chicha, à deux trois jours d’un match important en Ligue des Champions contre Chelsea.
Il a été suspendu. Tout le monde m’a envoyé des messages : ‘prépare-toi bien, c’est toi qui va jouer’. Bien sûr, c’était une opportunité pour moi. Mais je n’ai même pas joué finalement. Ils ont mis Marquinhos à ma place alors qu’il est défenseur central. Ce sont des moments difficiles à vivre, où tu te sens mal, tu te dis : ‘les gars, je ne suis pas assez bon pour être n° 2 au poste de latéral droit au point de mettre un central à ma place ?’ Ça m’a amené à ne pas vouloir rester là-bas. Pour être honnête, j’en avais tout simplement marre du football à ce moment-là. Et c’est pour ça que je suis parti à Fenerbahçe.
Van der Wiel « Il me connaissait bien, il voulait me convaincre de rester. »
Unai Emery, qui me voulait lorsqu’il était à Valence, venait d’arriver au PSG. Il me connaissait bien, il voulait me convaincre de rester. Je m’entendais bien aussi avec le président du PSG. Le jour où j’étais à Istanbul pour signer mon contrat, je reçois un sms de sa part qui me dit d’attendre un peu. Mais je me suis dit non… Et puis, la manière dont j’ai été accueilli à Fenerbahçe, je n’ai jamais eu ça à Paris. »
Il est intéressant de voir que le PSG a tenté de garder le latéral néerlandais, alors que justement il jouait très peu sur les derniers mois. Il y a eu le sentiment que le staff ne lui faisait plus confiance, peut-être à raison car Van der Wiel n’a pas su être régulier. Mais le limogeage du coach Laurent Blanc menait peut-être la direction à penser à une nouvelle chance. Ce dont le latéral n’a pas voulu au PSG. Ce qui est aussi compréhensible, entre « l’affaire Périscope » avec Aurier qui est finalement revenu dans l’effectif et sa déception de ne pas jouer contre Chelsea lors de l’absence de son concurrent.
Il y a au moins de quoi avoir envie de tenter une aventure dans un autre club. Avec le Fenerbahçe, il y avait l’opportunité de rester au haut niveau et d’avoir un certain soutien des supporters, au moins dans un premier temps. Finalement, on a surtout l’impression que Van der Wiel n’a jamais su se remettre totalement de sa mauvaise passe au PSG (causée en partie par des blessures). Il n’a joué que 17 matchs en Turquie avant de signer à Cagliari l’année suivante et n’y a disputé que 6 rencontres pour ensuite partir à Toronto. 34 matchs plus tard et 2 ans après avoir quitté le PSG, sa carrière était terminée. C’est dommage car, sans être le meilleur latéral droit du monde, Van der Wiel avait tout de même des qualités intéressantes.