Autour du PSG
Stambouli revient sur son transfert, les sifflets du Parc des Princes et la Mosson
Benjamin Stambouli, arrivé au Paris Saint-Germain cet été, semble être arrivé un peu par surprise. Auprès de Midi-Libre, il a évoqué son transfert qui a bien été préparé. Il a aussi parlé des sifflets reçus au Parc des Princes ainsi que du déplacement à Montpellier ce vendredi.
« Les dirigeants du club s’étaient déjà renseignés la saison dernière sans pour autant entrer en contact avec moi à l’époque. Mi-juin, ils ont appelé mon agent. Le soir même, j’avais Olivier Létang au téléphone qui m’expliquait le projet du club. Le lendemain, c’est Laurent Blanc qui me téléphonait. Avec lui, nous avons parlé football. Un peu plus tard, c’est Jean-Louis Gasset qui me contactait. Puis les deux clubs sont entrés en négociations. J’ai demandé deux jours de réflexion. Mais dans mon esprit, avant même que les deux clubs soient tombés d’accord, c’était OK.
Je sais combien les joueurs avec qui je suis en concurrence sont de grands joueurs. Je suis là pour apprendre et, à terme, devenir comme eux. Laurent Blanc m’a dit que Paris allait jouer environ 60 matches cette saison et qu’un groupe de 11 joueurs ne pouvait pas enchaîner autant de rencontres. Tout le monde m’a mis dans les meilleures conditions. Il y a de fortes personnalités au PSG. Mais ce sont avant tout des mecs supers qui savent recevoir. »
Clairement, le transfert de Stambouli ne s’est pas fait au dernier moment et sans réflexion. Il a bien été ciblé par le PSG afin de remplacer Cabaye. Si cette arrivée fait quelques sceptiques, il n’y a qu’à faire confiance aux dirigeants.
Le joueur arrive en tant que remplaçant, il le sait et l’accepte. Bien sûr, Stambouli espère progresser et être titulaire un jour, mais il se rend bien compte que la concurrence est rude et qu’il faudra du temps.
« Les sifflets du Parc ? Je m’y attendais plus ou moins. On a ressorti une histoire avec Marseille. Ça a réveillé une vieille rivalité. J’en veux à personne. À moi d’être bon sur le terrain pour les faire taire.
Des sifflets à la Mosson ? J’espère qu’il n’y en aura pas. J’ai gardé de bons rapports avec tout le monde : les joueurs, le staff, le président, les supporters, les cuisiniers… Quoi qu’il arrive, Montpellier restera ma ville, mon club. Après, il y a un match à jouer et à gagner. Il n’y aura pas de cadeaux. Je vais simplement faire ce que l’on m’a appris à La Paillade. »
Les sifflets au Parc des Princes ont déjà beaucoup fait parler. C’est dommage, c’est sûr. Surtout ceux entendus à chaque fois qu’il touchait la balle. On peut aussi saluer ceux qui l’ont acclamé par la suite.
Pour ce qui est de La Mosson, on verra comment cela se passe. Espérons que ce soit sans sifflet.