Autour du PSG
Stambouli a une préférence pour la position de sentinelle sur le terrain et prêt à tout gagner
Benjamin Stambouli est le recrutement du dernier mercato estival du Paris Saint-Germain pour palier le départ de Yohan Cabaye vers Crystal Palace.
En signant au PSG, le milieu de terrain issu du centre de formation de la Paillade, savait très bien qu’il prenait la place d’un remplaçant et qu’il devrait batailler ferme pour obtenir du temps de jeu au sein du club francilien. Et malgré sa polyvalence, l’ancien joueur de Tottenham fait passer un message sur son positionnement.
Interrogé par Radio France Bleu, l’ancien Montpelliérain a fait le point sur les principaux changements auxquels il s’adapte depuis son arrivée au PSG, et évoque son positionnement :
« En toute honnêteté, je pense que le PSG c’est une autre dimension que Tottenham. C’est un cran au dessus. Mais j’ai retrouvé des similitudes dans le professionnalisme et l’organisation. Les objectifs ? Tout gagner. On me l’avait dit. La victoire est le seul moteur du PSG. Au moins, c’est clair. (…) A moi de relever le défi, quand je joue, être bon, progresser, répondre présent. Ma préférence sur le terrain ? Etre sentinelle même si jouer plus haut ne me dérange pas ».
Il est incontestable que Thiago Motta reste le premier choix de Laurent Blanc devant la défense, parce que l’international italien est essentiel dans ce rôle de sentinelle par sa culture tactique, son sens du placement, sa justesse de jeu et sa qualité de passe. De plus, son entente avec Marco Verratti a toujours été l’un des points forts du PSG depuis plus d’un an.
Ceci dit, rien n’empêche le tacticien parisien de faire évoluer Stambouli dans sa position préférée sur le terrain pour mettre au repos Motta, car le PSG sera énormément sollicité cette saison sur pas moins de quatre tableaux (Ligue 1, Champions League, Coupe de France et Coupe de la Ligue), et veut Paris veut le titre partout. Stambouli l’a bien compris, et il devra prouver ses qualités quand il aura la possibilité de jouer. Le club croit en lui, au milieu de 25 ans de montrer aux dirigeants parisiens qu’ils ont raison.