Séverac ne ressort rien de positif de la victoire du PSG et se moque d’une sortie « théâtrale » de Verratti

« Ce match du PSG à Lille ne nous apprendra rien. Il y a toute la saison parisienne concentrée en 90 minutes, avec un adversaire qui bétonne, un Cavani buteur à sa 37e occasion, une animation offensive assez maigrichonne, une très bonne entrée de Rabiot, le coaching offensif inutile d’Emery qui attend la 80e puis la 85e pour lancer Jesé et Ben Arfa. Pas sûr que Nice ait de quoi se relever la nuit en tremblant avec ses trois points d’avance avant la réception de Nantes.

La soirée valait quand même le déplacement pour deux faits marquants. Le premier, c’est la passe d’armes entre Antonetti et Emery à la 20e minute. Mais il fallait surtout être là pour la plus belle action du match, à la 60e minute, avec le sketch du duo Verratti-Emery. Cinq jours après l’incompréhension entre l’Italien et son coach au Parc au moment de la sortie du premier, les deux hommes nous ont joué la réconciliation de manière spectaculaire et théâtrale. Il a fallu qu’on soit fort pour ne pas pleurer devant tant de comédie finalement à mourir de rire. »

C’est impressionnant comme Séverac minimise la prestation parisienne. Les hommes d’Unai Emery se sont créés plusieurs occasions et ce de façons différentes. Il y a eu une alternance entre jeu long et jeu court, passes dans les pieds et passes en profondeur. On a vu Di Maria jouer à droite, Thiago Motta monter plus haut que d’habitude. Mais il serait peut-être trop compliqué et désagréable de dire que les choses changent un peu et s’améliorent. Paris a dominé le LOSC, sauf peut-être la toute fin du match.

Pour ce qui est du coaching, on peut en effet être surpris de voir encore Jesé et Ben Arfa rentrer aussi tard sur le terrain. Et on souhaite les voir un peu plus. Toutefois, le coaching offensif ce n’est pas que de faire rentrer des joueurs offensifs. Rabiot a récupérer des ballons importants pour contre le LOSC. Et surtout a réussi des sorties de balle impressionnantes de sérénité et de précision. Ce qui a fait à mal à Lille, dont le pressing a été cassé.

Enfin, on ne sait pas ce que Séverac trouve de spécialement drôle de la part d’Emery et Verratti sur la sortie de ce dernier. Ils se sont serrés la main, ont eu une rapide accolade avec quelques mots échangés..ce que l’on voit toutes les semaines dans la plupart des matchs de football. Le côté théâtrale n’a été donné que par les journalistes et la télévision qui se sont concentrés sur cet instant visiblement crucial à leurs yeux. Et c’est peut-être plus triste que drôle.