Satin juge les difficultés du PSG à vendre ses joueurs

Bruno Satin, agent de joueurs, est revenu dans Le Parisien sur les problèmes du Paris Saint-Germain pour vendre ses joueurs. Il rappelle que c’est plus facile d’acheter que de vendre de manière générale. Le fait que le PSG surpaye ses joueurs bloque les mercato et les autres clubs qui ne peuvent pas/plus suivre. Il ne comprend pas comment on met 59 millions d’Euros sur des joueurs comme Thilo Kehrer et Abdou Diallo pour ensuite vendre les meilleurs jeunes joueurs du club.

Satin « Ce n’est pas parce que vous êtes au PSG que vous êtes un grand joueur »

« Ce n’est pas la question de Leonardo ou Antero (Henrique) avant lui. Il est plus facile d’acheter que de vendre. Le PSG a la faculté de faire signer les joueurs qu’il souhaite mais ce n’est pas parce que vous êtes au PSG que vous êtes un grand joueur. Une grande partie des ceux qui composent l’effectif sont payés plus que leur valeur réelle.

Plus que ce que les autres clubs sont prêts à mettre. Il y a un blocage sur ce point et les montants des transferts payés. Vous ne pouvez pas acheter Kehrer 37 M€ (2018) et Diallo 32 M€ (2019), puis vous retrouver obligé de vendre les meilleurs éléments du centre comme l’étaient Diaby et Nkunku. »

Ce n’est pas nouveau, pour avoir certains joueurs, les clubs vendent plus cher au PSG. C’est un fait. Paris a de l’argent illimité et n’a pas regardé quel contrat il donnait et à qui. Le club se retrouve alors obligé de payer des joueurs qui ne jouent pas ou pire, qui n’ont pas le niveau. Pendant ce temps, le club vend ses jeunes et garde des joueurs moyens. La crise du Covid a fait mal et les salaires à Paris sont beaucoup trop généreux. 

On pourrait se dire que le football est plus important pour tous ces joueurs, mais il n’en est rien. Le salaire prime, même s’il faut rester à la maison (Kurzawa) ou sur le banc (Diallo, Kehrer, Icardi), toute la saison. Paris doit se réinventer dans ce domaine, cela bloque tout, même l’expansion des jeunes. Il est temps que le club tranche, quitte à perdre de l’argent, mais il faut absolument repartir sur de bonnes bases.