Salomon: Ultras « Entre gens intelligents, il y a moyen de trouver des solutions. On n’est pas à la minute »

Mercredi, alors que les choses semblaient avancer dans le bon sens, le Collectif Ultras Paris a fait part de son indignation face aux conditions du Paris Saint-Germain et la Préfecture de Police de Paris pour le retour des Ultras au Parc des Princes. De quoi les pousser à protester en cessant leur activité en tribune. Un coup d’arrêt qui ne sera certainement pas définitif selon Bruno Salomon. Le journaliste de France Bleu rappelle qu’il est possible d’avancer doucement.

« Je rappelle que c’est Nasser al-Khelaifi qui veut le retour de l’ambiance dans le stade, le retour des ultras. Force est de constater qu’il est loin d’être suivi par toutes ses équipes. Il y a du monde au sein du club qui ne voit pas d’un bon œil ce possible retour et d’entrée sur la 2e réunion pour imaginer ce retour, ça coince.

La porte n’est pas complètement fermée. J’espère que le club va assouplir ses demandes et que les membres du CUP vont revenir à la table. Entre gens intelligents, il y a moyen de trouver des solutions. On n’est pas à la minute, il peut y avoir des choses progressives, en douceur. Je suis sûr que ça va bouger dans le bon sens ».

Après le retour des Ultras en petit comité, qui a suffit à améliorer l’ambiance, face à Bordeaux, il semblait que tout était parti pour se régler très vite. Déjà on imaginait les Ultras être de plus en plus nombreux aux matchs au Parc des Princes et installer une superbe ambiance. Mais le dossier est en fait loin d’être réglé.

Bien sûr, on regrette ces difficultés. Mais il faut tout de même retenir qu’il y a une discussion et qu’un retour a été possible. C’est déjà un signe positif, beaucoup plus que ce que l’on avait vu depuis 6 ans. Nasser Al-Khelaïfi, le président du PSG, est pour le retour des Ultras. Il ne laissera donc sans doute pas la situation dans une impasse. Surtout que les joueurs se sont réjouis de leur présence. Toutefois, il faudra certainement encore des discussions et du temps.