Autour du PSG
Salomon « Si Paris n’a pas gagné, il m’a rassuré…ça va venir »
Le Paris Saint-Germain affrontait Arsenal hier soir pour le compte de la 1ere journée de Ligue des Champions. Et les deux favoris du groupe A se sont séparés sur un match nul (1-1). Forcément, tous les « spécialistes » livrent leur sentiment et analyse du match. Alors que plusieurs se montrent assez sceptiques, Bruno Salomon retient surtout qu’il a vu beaucoup de choses positives du côté parisien.
« Mis à part le résultat, c’était pas mal du tout. Et le PSG va regretter assez longtemps de ne pas avoir recruté un deuxième attaquant, un remplaçant de métier. Unai Emery était sans solution de rechange. Un entraîneur qui aurait mérité de sortir vainqueur de sa confrontation avec Wenger. Tout ressemblait à un coup parfait. Mais c’était sans compter sur un coup de pompe de ses joueurs en seconde période. Je n’oublie pas que Emery a été plombé par ses attaquants, Cavani en tête, et Di Maria dans une moindre mesure. Franchement, en Ligue des Champions, une équipe ne peut pas de procurer dix occasions, et ne marquer qu’une seule fois.
Au rayon individuel, à signaler les prestations XXL de Marquinhos, de Verratti, d’Aurier. Au milieu de terrain, j’ai apprécié l’association Rabiot, Krychowiak, Verratti, peu de distance entre eux, jeu court, jeu long, et de l’engagement, grattage de ballon incessant. Si Paris n’a pas gagné, il m’a rassuré. On a vu des joueurs faire les efforts ensemble, disciplinés tactiquement. Cela n’a pas payé, mais ça va venir »
Bien que le résultat soit décevant et force Paris au parcours parfait ensuite dont une victoire à Londres pour être premier du groupe (à moins que les Gunners aient des loupés sur le trajet), la manière a été convaincante. Cela n’a pas été parfait, mais ce ne peut pas l’être à la mi-septembre. La tactique prend forme, la prestation s’améliore, mais il faut encore travailler le jeu et la forme physique. Un élément difficile à juger de l’extérieur mais qui est essentiel pour faire des matchs complets.
Unai Emery a fait des choix qui ont été critiqués avant le match, mais cela a finalement eu de bons effets sur le terrain. Il manque toujours l’efficacité. Une habitude dans la capitale qui date de bien avant l’arrivée du coach espagnol. Tous les joueurs doivent faire un peu mieux sur la fin des actions, Edinson Cavani en tête (enfin, du pied surtout).