Salomon « Tout n’a pas été parfait mais franchement le PSG mérite quelques félicitations »

Le Paris Saint Germain a atteint l’objectif qu’il s’était fixé en validant son billet pour les 8e de finale avec sa victoire à Bâle (1-2, 4e journée de Ligue des Champions), même si elle n’a pas tenu à grand chose. Pourtant, l’on peut voir quelques signes d’améliorations de l’équipe parisienne. 

Malgré ce résultat mitigé, le journaliste de France Bleu, Bruno Salomon est résolument optimiste sur l’équipe du PSG. La victoire parisienne doit être reconnue à sa juste valeur. L’équipe bâloise a déjà prouvé sa capacité à faire tomber quelques grands clubs sur son terrain par le passé, et le club de la capitale a eu le mérite d’éviter ce piège.

« Tout n’a pas été parfait mais franchement on a assez tapé sur cette équipe ces dernières semaines pour dire qu’hier Paris a fait le job. Comme beaucoup, j’ai pesté avant le match en me disant qu’Emery était têtu en laissant Di Maria ou Motta sur le terrain… Oui, j’aurais voulu un peu de changement. Mais cet agacement passé, le PSG mérite quelques félicitations. On a vu hier un collectif qui a maîtrisé le jeu et offert quelques belles séquences. Je ne dis pas que c’était la perfection. Mais il y avait de l’implication. »

Impliqués, les joueurs parisiens n’étaient toutefois pas totalement appliqués en attaque. Le manque de réalisme offensif aurait pu être davantage désastreux. Finalement, il aura fallu une soudaine inspiration du défenseur belge Meunier pour délivrer son équipe et défaire la pression qui s’était installée sur son entraîneur Unai Emery.

« Oui, Cavani a raté, oui Di Maria a encore croqué, ainsi que Lucas, oui il y a eu quelques ballons perdus au milieu, mais il y a aussi eu de l’inspiration. Ce que j’ai aimé aussi, c’est ce PSG qui voit Bâle revenir à 1-1 mais qui ne s’affole pas et repart au boulot, qui marque un but somptueux par Thomas Meunier. Il y a eu de la joie sur le but, de celle qui vous soude un peu plus un collectif. Paris montre des signes d’amélioration. »

Le club de la capitale a interprété deux partitions différentes. Celle de la première période, où il a sereinement installé son jeu de possession dans le camp de Bâle, où il n’a quasiment jamais été inquiété. Finalement, le PSG finit par user son adversaire et arrive à le faire plier avec de la réussite. Et celle de la seconde période, où les Parisiens ont joué plus bas pour exploiter les espaces en contre-attaque. Ce qu’ils n’ont pas fait, par manque d’efficacité malgré un grand nombre d’occasions. Une stratégie qui a bien failli être préjudiciable car Bâle a égalisé. Heureusement Thomas Meunier inscrit un but en fin de rencontre et délivre les siens.

Contrairement aux saisons précédentes, Paris peut cette fois-ci croire à la première place du groupe, à condition de battre les Gunners. Un duel au sommet qui s’annonce grandiose au regard de la forme actuelle d’Arsenal, victorieux de Ludogorets.