Salomon: « Il faut le retour de la ferveur, de la fureur, du bruit pour remuer cette équipe »

Si les prestations du Paris Saint Germain sont globalement décevantes en ce début de saison, l’ambiance qui préside dans l’enceinte du Parc des Princes l’est tout autant. Le stade parisien est constamment raillé pour le manque de ferveur qui y règne. 

Aussi le journaliste France Bleu Paris, Bruno Salomon, espère que la situation va changer à l’occasion du match de Ligue des Champions face à Arsenal. D’autant que ce soutient populaire, les joueurs du PSG l’évoquent fréquemment lors des interviews qu’ils donnent.

« La presse du jour fait ses choux gras sur le réveil du PSG. Alors, oui, on attend un bon match des Parisiens ce soir. Mais pas que… aux 45.000 spectateurs je demande de soutenir leur équipe. Si l’équipe ne brille pas en ce début de saison, le public non plus. La problématique de l’ambiance au Parc stagne, pire, le dossier s’enfonce. Les irréductibles qui se sont installés en virage n’arrivent plus à faire prendre la sauce. Alors, ce soir, peut-être qu’avec la musique de la Ligue des Champions, et un match enlevé, on va retrouver un peu de ferveur. »

Si la direction francilienne est consciente de l’enjeu que représente un stade de football animé, le Ministère de l’Intérieur reste farouchement opposé à un retour brusque d’associations de supporters et à devoir contenir à nouveau de nouveaux débordements en marge des rencontres.

« Mais cela doit venir de toutes les tribunes s’il vous plait. Après, il faut espérer qu’on fasse revenir certaines associations au Parc même si les autorités freinent des quatre fers. Il faut le retour de la ferveur, de la fureur. Du bruit pour remuer cette équipe qui j’en suis sûr avancerait mieux si elle était encouragée. »

Le dossier des supporters parisiens est épineux et cristallisent perpétuellement les tensions entre les différentes parties. Si le club de la capitale s’avère être plus à l’écoute des associations historiques, les pouvoirs publics paraissent moins disposés à l’être. Pourtant, cette ambiance pourrait être appréciable pour un PSG qui débute difficilement la saison. C’est certainement pour cela que les dirigeants ont accepté de rencontrer le Collectif Ultras Paris et l’ADAJIS.