Autour du PSG
Roustan « Rabiot ? Tu as le sentiment qu’ils veulent se le faire… Cette histoire est bancale »
Ce mardi soir, Véronique Rabiot, mère et agent d’Adrien Rabiot, s’est offert une nouvelle sortie médiatique. Pour L’Equipe elle est donc montée au créneau afin de défendre le milieu de 23 ans du Paris Saint-Germain. Et sur le plateau de la chaîne L’Equipe, Didier Roustan est revenu ces propos. Le journaliste estime ainsi qu’on pourrait assimiler le traitement fait au natif de Bondy à un genre de règlement de comptes orchestré par le PSG.
« En fait, c’est un problème de personnes. Et tu as le sentiment qu’ils veulent se le faire. Ils veulent aussi lui enlever la prime d’éthique en mars parce qu’il était en boite… Mais c’est un pestiféré. Il sait qu’il ne jouera pas, il fait ce qu’il veut.
Rien dans son contrat ne dit qu’il doit être couché ou devant sa télé. C’est peut-être un peu maladroit surtout que le PSG s’était incliné dans la situation qu’on connait. Mais le gars il ne fait rien de mal. On sent qu’à la moindre petite chose qui bouge…
« Il passe pour le diable incarné. »
Elle dit un truc juste, il passe pour le diable incarné, mais alors pourquoi avoir voulu le prolonger ? L’image d’Adrien Rabiot est brouillée par rapport à certaines choses avec l’équipe de France, un retard à la veille de la finale de la Coupe de France… Il n’est peut-être pas simple à gérer comme gars. Cette histoire est bancale. Et le PSG en a fait une affaire personnelle. Mais il y a des tas de cracks qui sont allés au bout de leur contrat et qui ont joué jusqu’à la fin! », a lancé Didier Roustan.
On voit où veut en venir Didier Roustan, il est vrai qu’à l’heure actuelle les décideurs parisiens semblent avoir une dent contre Adrien Rabiot. Et quoi de plus normal ? Ils ont tout fait pour le mettre dans les meilleures conditions et finalement le Titi décide de claquer la porte. Adrien Rabiot n’est certes pas un joueur facile à gérer, son entourage n’aidant pas vraiment en ce sens, mais il semblait y avoir une vraie relation de confiance entre lui et le président Al-Khelaïfi. Il y a fort à parier que ce dernier se sente aujourd’hui trahi par un élément qu’il estimait énormément.
Maintenant, même s’il ne joue plus et qu’il est écarté du groupe pro, il ne faut pas oublier qu’il est toujours payé par le club, et grassement en plus. Cela lui donne donc quelques prérogatives à respecter, comme celle de ne pas s’afficher en boite de nuit le soir d’un match de Ligue des Champions. En outre, il ne faudrait pas non plus occulter le fait que la porte des transferts lui était grande ouverte en janvier. S’il l’avait voulu, il ne serait plus à Paris aujourd’hui. C’est donc également un choix de sa part. Dans ce contexte, le discours de Véronique Rabiot parait encore plus invraisemblable et aberrant.