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Roustan « Aujourd’hui Arsenal prend Emery, pas Laurent Blanc »
Très souvent décrié par les consultants français lorsqu’il s’agit d’évoquer son cas, Unai Emery n’est pour autant pas resté bien longtemps sans club. Le basque s’est en effet engagé avec Arsenal, prenant de fait, la lourde succession d’Arsène Wenger chez les Gunners. Pour Didier Roustan, journaliste sportif intervenant sur L’Equipe 21, cette annonce est loin d’être surprenante. La raison ? Pour lui, Unai Emery jouit d’une cote importante en dehors de l’hexagone.
« Aujourd’hui, Arsenal prend Emery, pas Laurent Blanc. A Naples, De Laurentiis voulait absolument Ancelotti. L’alternative pour lui, c’était Emery. Rome, avec Monchi, avait fait un forcing pour avoir Emery.
‘L’air de rien Emery est estimé en Espagne, en Italie, en Angleterre.’
Tout ça pour dire que ceux qui disent que l’Europa League c’est bien pour Emery, d’une manière méprisante, Naples c’est la Ligue des champions. Je pense que si Naples veut Blanc, il y va. Mais Naples ce n’est pas Blanc qu’il voulait, c’est Emery. L’air de rien Emery est estimé en Espagne, en Italie, en Angleterre. »
Une déclaration qui est à remettre en perspective avec celle de Dominique Séverac. Ce dernier ayant affirmé, le plus naturellement du monde, que Unai Emery est une « pompe à vélo ». Une insulte qui met bien en exergue le traitement médiatique dont a écopé Unai Emery durant deux ans en tant que coach du PSG. Alors certes, son bilan restera inexorablement noircie par le terrible 6-1 reçu au Camp Nou lors du huitième de final retour de Ligue des Champion face au Barça, mais pour le reste, on ne peut dire que le technicien basque ait totalement failli dans sa mission, notamment du point de vu national.
Alors oui on en attendait plus. Oui Paris n’a pas su renverser le Grand Real Madrid. Oui Unai Emery s’est certainement montré trop laxiste avec son groupe, même si un soutien de sa hiérarchie aurait pu grandement l’aider dans cette tâche il est vrai. Reste que cet homme s’est toujours montré respectueux envers Paris, ses supporters et la France en général, malgré le mépris de nombreux journalistes dont il fut la cible. Il ne le méritait pas. Un mépris venant d’un pays ayant glané seulement deux coupes d’Europe, là où lui en a remporté déjà trois : un simple constat… Et Pendant ce temps, Laurent Blanc joue toujours au golf…