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Roures évoque une possibilité pour finir la saison et l’impact du coronavirus sur les finances du football
Jaume Roures, président de Mediapro (diffuseur de la Liga et aussi de la Ligue 1 à partir de la saison prochaine), a répondu aux questions de Catalunya Radio à propos de la suspension de la saison 2019-2020 à cause de l’épidémie du coronavirus. L’occasion de donner son avis sur la possibilité de finir les compétitions en cours et les conséquences économiques de cette période.
“Tant que nous ne savons pas, nous devons travailler pour que l’on puisse jouer en juillet et août. Aujourd’hui il semble précipité de sortir. Nous devons concentrer nos efforts pour démarrer qu’il y aura moins de risque. J’espère que ce sera possible en juillet ou août. Vous pouvez jouer les onze matchs qui restent, mais sans public. Vous ne pouvez pas jouer deux fois en moins de 72 heures, mais il peut y avoir des matches tous les jours de la semaine dans deux créneaux horaires différents.
Roures « La situation économique obligera les dirigeants à ne pas reproduire les choses insensées du passé. »
Le Mercato ? La situation économique obligera les dirigeants à ne pas reproduire les choses insensées du passé. Ça c’est fini. Sur le marché des transferts l’effet sera immédiat. Pour ce qui est des salaires, ce sera plus progressif.
L’idée du président de Mediapro est plutôt originale, mais pas totalement dénuée de sens. Cela peut permettre d’avancer vite dans la compétition sans que les équipes jouent à un rythme complètement déraisonnable. Cependant, cela peut être très difficile à mettre en place puisqu’il reste beaucoup de journées, et donc d’adversaires. Ce qui implique de réussir à caser les matchs de chacun en évitant pour tous que ce soit trop rapproché. Au final, il a l’air difficile de faire autrement que des matchs tous les 3 jours. Mais il y a peut-être un moyen. L’idée a le mérite d’apporter un nouvel angle et peut mériter d’être approfondie.
Quant aux conséquences sur le mercato et les salaires, on peut en effet s’attendre à un vrai changement. Mais il est loin d’être certain que le système change profondément. A moins d’avoir de nouvelles règles. Tout simplement parce que la crise est créée par un événement extérieur au football et qui touche toute la société. Ce n’est pas le « monde » du football qui s’est écroulé tout seul. Et il est loin d’être le seul à souffrir dans ce moment si particulier.